Afrique de l'Ouest: Place et rôle du renforcement de capacités dans l'inclusion financière au cœur d'une réflexion à Dakar

23 Avril 2019

« Renforcer les capacités pour une inclusion financière durable : quels principes, méthodes et stratégie ? ».

C’est le thème autour duquel le Centre Africain d’Études Supérieures en Gestion (Cesag) a convoqué la réflexion à partir de ce mercredi 24 avril dans ses locaux à Dakar.

Cette table-ronde qui, deux jours durant, va regrouper des professionnels de la finance de la sous-région, a pour objectif de plancher sur la question du renforcement des capacités (développement des savoirs, savoir-faire et savoir-être), sa place et son rôle dans l’inclusion financière, ainsi que les synergies possibles entre les acteurs qui s’y impliquent.

A travers les termes de référence de cette rencontre, on apprend que, de manière spécifique, la table ronde devra permettre d’identifier les besoins en renforcement des capacités non comblés par les dispositifs actuels.

Il s’agira aussi, selon la même source, d’identifier des démarches et méthodes de renforcement des capacités efficaces; de proposer une stratégie pouvant améliorer la synergie et la collaboration entre les dispositifs de renforcement des capacités en inclusion financière.

Il est également attendu l’élaboration d’une stratégie pour le renforcement continu des capacités en finance inclusive.

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Les services du CESAG informent que cette rencontre devrait être sanctionnée d’un rapport élaboré ainsi qu’un plan d’actions stratégiques de renforcement des capacités en finance inclusive.

Selon eux, le plan d’action devra présenter les mesures et actions à entreprendre pour améliorer la synergie des actions de renforcement des capacités (savoirs, savoir-faire, et savoir être).

Il devra en outre spécifier des actions que le CESAG devra mener, en synergie avec les autres acteurs, pour jouer pleinement son rôle de Centre régional de renforcement des capacités managériales dans le domaine de l’inclusion financière.

Cette rencontre se tient dans un contexte marqué par des écarts « importants » à combler en termes d’inclusion financière.

Selon les derniers chiffres de la BCEAO, « le taux d'inclusion financière est passé de 22,2% en 2010 à 55,0% en 2017, montrant que près de la moitié de la population active n’a toujours pas accès aux services financiers formels ».

Un état de fait qui, selon les services du CESAG, sollicite la contribution des établissements financiers appelés à continuer à apporter des innovations aux produits et s’approprier les méthodes et processus innovants.

D’où la nécessité, d’après le CESAG, du renforcement de leurs capacités, facteur essentiel à la réussite des politiques d’inclusion financière.

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