Le " Charbon Sahaza " est produit à partir de déchets végétaux, de résidus biodégradables riches en carbone et de biomasse et il contribue à la préservation de la forêt et de l'environnement. Préservation de l'écosystème. À Madagascar, près de de 110.000 ha de forêt partent en fumée chaque année pour la production de 450.000 tonnes de charbon de bois. Cette source d'énergie est encore la plus utilisée des ménages malgaches. Combinée à d'autres facteurs, l'exploitation du charbon de bois expose effectivement les forêts à des dégradations importantes et à des risques environnementaux majeurs. Plusieurs organisations s'activent actuellement pour la production d'un charbon écologique et biologique. Dans le cadre de la gestion durable des forêts, l'association Hanavozontsoa a imaginé un charbon biologique dit " Charbon Sahaza ". Ce charbon vert est produit à partir de déchets végétaux, de résidus biodégradables riches en carbone et de biomasse.
Il présente d'innombrables avantages pour ne citer que la lutte contre la déforestation ou la pollution mais également l'opportunité d'une utilisation quasi courante, même en période de pluies. Et pour soutenir cette association dans leur action, le Groupe Filatex leur prête main forte. " Conscient des impacts négatifs des énergies fossiles, dont le charbon de bois, sur l'écosystème et dans sa démarche de favorisation de la transition énergétique, le Groupe Filatex soutient le projet de production du charbon Sahaza par l'association Hanovozantsoa.
Pour soutenir le projet, la contribution du groupe sera à hauteur de 87% de l'investissement total soit 13.700.000 ariary. Une contribution qui consistera en l'acquisition d'un broyeur motorisé, d'un mélangeur, d'une presse à briquette motorisée, d'autres équipements, des EPI, de l'extension du site de production actuelle et de l'installation d'un site de stockage ", telle était la déclaration du directeur de la Communication du groupe, hier, en marge de la signature de convention de partenariat entre les deux entités à Ankadimbahoaka.
Plusieurs aspects sont pris en compte dans ce projet, entre autres la valorisation des déchets. Plutôt que de les laisser constituer un problème environnemental en partant à la déchèterie et en étant brûlés, ces derniers pourraient servir à une économie circulaire par le recyclage et l'aspect social et éducatif. Une suite logique des actions de collecte et de traitement de déchets déjà entamées au sein même du siège du Groupe Filatex. Il est à signaler que le côté environnemental est très cher au groupe qui met en terre plus de 900 plants chaque année, pour la reforestation de Madagascar.