Mali: Un collectif de partis politiques maliens s'inquiète de la gestion du pays

Une vue de Bamako, Mali .

Au Mali, le Cadre des partis et regroupements politiques pour la réussite de la Transition change de nom et devient le Cadre des partis et regroupement politiques pour le retour à l'ordre constitutionnel. Sous sa nouvelle appellation, l'alliance qui revendique 51 partis et 18 associations politiques a tenu samedi à Bamako sa première conférence de presse. Critiquant le gouvernement de la Transition, le cadre a demandé un changement de politique.

Le groupe change d'appellation, mais le tout nouveau Cadre des partis et regroupements politiques pour le retour à l'ordre constitutionnel, fait le même constat lors de sa première conférence de presse, samedi 26 novembre à Bamako. Pour eux, la gestion actuelle du Mali est source d'inquiétude.

" Il ressort de cette conférence de presse notre inquiétude par rapport à l'insécurité grandissante, la cherté de la vie puisque aujourd'hui les Maliens vivent dans des conditions extrêmement difficiles, expliqueAmadou Koïta, ancien ministre et porte-parole de la nouvelle alliance. Nos inquiétudes se font par rapport à l'isolement de notre pays. Le cadre souhaite aussi un dénouement heureux de l'affaire des 46 soldats ivoiriens. "

Crainte de non-respect de l'accord avec la Cédéao

Autre inquiétude des 51 partis et 18 associations politiques, le risque du non-respect, par les colonels au pouvoir à Bamako, de la durée de la transition validée par la Cédéao.

Au cours de la même conférence de presse, les responsables de la nouvelle alliance politique ont demandé à l'État de se serrer la ceinture comme d'autres. Ils ont notamment critiqué l'augmentation des dépenses de 5 milliards de francs CFA en cette période de crise du budget de la présidence malienne.

Afin de faire face à la situation, le regroupement de ces forces vives de la nation ambitionne de créer une plateforme pour défendre la démocratie au Mali.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.