Face à sa députée, Lékoundzou Tsatsa Avanke, la population de la circonscription électorale de Boundji s'est indignée du manque criard de personnel de santé et d'enseignants dans la localité.

Au cours d'une descente parlementaire dans sa circonscription électorale où elle est allée faire la restitution des travaux de la deuxième session ordinaire administrative de l'Assemblée nationale, la députée Lékoundzou Tsatsa Avanke a profité de l'occasion pour recueillir les doléances de la population qui se fondent en termes de manque de personnel de santé dans les structures sanitaires et d'enseignants dans les écoles.

Elle a, à cet effet, été à l'écoute de cette dernière. « Il nous manque d'enseignants dans les écoles et surtout de soignants dans les centres de santé », a déclaré la population. Elle a aussi évoqué la question de l'insécurité qui gangrène la localité, le manque des pistes agricoles pour acheminer les produits et bien d'autres situations qui la mettent en difficulté.

Dans sa synthèse consacrée à l'adoption de plusieurs projets de lois à caractère économique, social, environnemental et sportif, notamment celui qui allonge de cinq ans l'âge limite des personnels de la force publique, elle a surtout rappelé l'importance de la loi pour un peuple. « Les lois devraient être connues, aucune personne ne doit y échapper. Elles doivent s'appliquer et, nous ne le dirons jamais assez, toute transgression de la loi entraîne une sanction. Nul n'est censé l'ignorer », a-t-elle signifié.

Soucieuse du bon fonctionnement de l'administration publique, Lekoundzou Tsatsa Avanke a remis du matériel de bureau à la sous-préfecture de Boundji.