Lubango (Angola) — Les difficultés d'Internet dans le pays pourraient compromettre la mise en oeuvre effective de la nouvelle plateforme en ligne d'octroi de licence aux clubs de la Confédération africaine de football (CAF).
S'exprimant à la fin de l'atelier sur la plate-forme, le président de la FAF, Artur Almeida e Silva, a déclaré qu'il connaissait les conditions de chaque pays africain et que l'Angola n'échappe pas aux défis liés à Internet, une réalité qui doit être acceptée.
« Le défi d'internet est national, dans toutes les provinces il y a des difficultés d'accès. C'est quelque chose avec lequel nous devons vivre, essayer de la résoudre dans un avenir proche, car il n'est pas possible d'organiser des matchs internationaux sans accès à Internet », a-t-il expliqué.
Face à cette réalité, il a fait savoir que le gouverneur de Huíla, Nuno Mahapi en est conscient et s'est également entretenu avec certaines provinces qui font la progression des services Internet et estime que la situation va s'améliorer dans les prochains jours.
Par conséquent, Artur Almeida e Silva a estimé que le séminaire était essentiel pour aider les clubs qui se trouvent dans les municipalités ou les villages à accéder à la plate-forme, afin de minimiser les dépenses liées au déplacement et au transport vers les villes, afin de s'inscrire ou de se légaliser.
Cependant, a dit Artur, tirer parti des capacités de la plateforme est absolument nécessaire, afin d'avoir un football de plus en plus inclusif.
L'également président du Conseil des associations de football d'Afrique australe (COSAFA) a souligné que l'objectif principal est de veiller à ce que les gestionnaires de licences, les présidents d'associations, les administrateurs au niveau de la plateforme puissent transmettre les connaissances afin qu'elles puissent être reproduites et être un instrument qui fera une différence dans le développement du football dans un avenir proche.
Grâce au football, la source a souligné que l'humanisme peut être amélioré, la manière de se rapporter aux gens et de transmettre les connaissances, même avec des langues différentes.
Sur la question d'Internet, le responsable du football professionnel à la CAF, Muhammad Sidat, a déclaré que la plateforme n'avait besoin que d'une connexion minimale au réseau pour fonctionner.
Il a rappelé que pour les compétitions africaines, la plateforme est entrée en opération jeudi, et va jusqu'au jour où les fédérations seront notifiées pour que leurs clubs entament le processus de soumission de toutes les informations et documentations dans le système pour faire approuver leurs licences pour la saison qui commencera dans quelques mois.
"Pour les compétitions nationales, cela dépendra de ce qu'est le calendrier sportif de chacune des fédérations, certaines se déroulent et se terminent en décembre, d'autres qui débutent entre juin et juillet peuvent déjà la tester", a-t-il poursuivi.
La formation a accueilli des invités de 14 fédérations dans le but de les qualifier pour devenir des utilisateurs de la nouvelle plateforme de licences en ligne pour les clubs de la CAF, une plateforme qui se présente comme un système obligatoire pour les clubs à utiliser pour participer non seulement aux compétitions de la CAF, mais aussi nationales.
L'Angola a ainsi accueilli le quatrième atelier, les trois autres s'étant déroulé respectivement en Tunisie, au Bénin et en Tanzanie, où la CAF a formé 54 fédérations sur une période de quatre semaines.
Les représentants des fédérations, après une formation, ont effectué une visite touristique à la Fente de Tundavala et Cristo Rei. Leur départ étaient prévu jeudi 1er juin.
