Congo-Kinshasa: Après la rencontre avec le 1er Vice-président , Assemblée nationale - Nouvel espoir de paiement des Députés nationaux honoraires

Revendiquant leurs arriérés d'émolument après plusieurs manifestations qui ont accouché d'une souris, les députés nationaux honoraires de la dernière législature (2018-2023), ont finalement rencontré le premier Vice-président de la Chambre basse du parlement, l'honorable Jean-Claude Tshilumbayi. C'était mercredi 4 août 2024 au Palais du peuple. La délégation de ces députés nationaux a arraché un consensus avec le premier Vice-président de cet organe délibérant.

Le porte-parole de ladite délégation a rassuré en ces termes : « Nous ne sommes pas venus négocier du travail mais plutôt notre argent que l'Assemblée nationale nous doit», avant d'enchaîner qu'il pourrait avoir une opacité d'autant plus qu'il n'y a encore aucune notification sur ces arriérés.

Le 1er Vice-président de cette institution aurait promis à ces hôtes élus de la première législature du Président Félix Tshisekedi qu'il entrerait en contact avec la Première ministre, ainsi que le ministre des Finances pour besoin de traçabilité des fonds de ces élus. Cependant, les choses pourront donc être tirées au clair au retour des députés nouvellement élus en congé parlementaire, pour la plupart dans leurs fiefs électoraux.

Et de déplorer : « On nous a présenté comme excuse que la questeure est partie à Lubumbashi. Nous savons qu'elle finira par revenir. Ce n'est pas l'argent que nous quémandons car nous avions servi la République et non les individus. On doit nous payer. Nous n'allons pas dévoiler nos stratégies de peur qu'ils prennent des dispositions ».

Le porte-parole s'est, par ailleurs insurgé, sur le traitement inhumain dont il serait victime de la part des gardes commis à la protection du Président de l'Assemblée nationale avant de s'interroger si c'est encore le temple de la démocratie.

Il a rappelé, sur ce, que c'est chaque mois qu'on prélevait une somme sur leurs émoluments pour qu'à la fin de leur mandat, ils puissent bénéficier d'une sécurité parlementaire. « Mais, a-t-il conclu, aujourd'hui même pour prendre la décision de payer devient difficile. Il ne dira pas que c'est le Chef de l'Etat ou la Cheffe du Gouvernement qui le lui empêche. Nos assistants parlementaires n'ont pas jusqu'ici reçu leurs indemnités de sortie ».

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