De nos jours, bon nombres de personnes évoluent dans l'artisanat, notamment dans la fabrication d'objets d'arts. Ce vendredi 04 octobre 2024, nous sommes allés à la rencontre des sculpteurs basés à Camayenne dans la commune de Dixinn pour comprendre le mode de fonctionnement de leur métier.
Trouvé devant sa place, Askia Mohamed Bagaya, vendeur d'objets d'arts a fait savoir que leur business n'est pas facile en cette période transitoire.
<< Notre marché évolue tout doucement, avec la transition, c'est pas facile. Vous savez notre business, c'est les étrangers particulièrement les touristes, les européens qui aiment les objets d'arts. Nous nous débrouillons quand-même, les clients viennent de temps en temps, et nous nous en sortons aussi. J'ai des frères qui sont à Tombo en ville qui fabriquent, c'est eux qui nous livrent, et nous maintenant, nous faisons la finition, puis exposer >>, a-t-il fait savoir.
Il poursuit en énumérant quelques difficultés auxquelles ils sont confrontés.
<< Nous avons beaucoup de difficultés dedans quand-même, parce qu'on a pas un centre national où c'est reconnu, où les gens peuvent venir visiter. Dans les pays occidentaux, il y a des grandes foires, donc l'État ne nous soutiennent pas dans ce sens, et il y a moins de touristes aussi. Tous les étrangers qui sont ici, beaucoup sont des travailleurs, c'est en rentrant maintenant que d'autres achètent >>, a-t-il précisé.
Il termine en demandant aux autorités de leur venir en aide.
<< Les autorités n'ont qu'à nous faire un coup de main, en nous soutenant dans le travail. Tout en créant un endroit pour un centre national d'artisanat pour les artistes reconnus >>, lance-t-il.
À préciser que ces artistes utilisent leur propre art pour créer ces différents objets.