Lors du 19e Sommet de la Francophonie à Paris, le président congolais Félix Tshisekedi a quitté le sommet plus tôt que prévu, exprimant son mécontentement face à l'absence de mention du conflit dans le discours inaugural d'Emmanuel Macron.
En effet, le président français a choisi de ne pas aborder la crise en cours au Nord Kivu, où le groupe rebelle M23, soutenu par le Rwanda, défie l'autorité de Kinshasa. Le climat du sommet, déjà tendu, s'est alourdi lorsque Tshisekedi a constaté que son appel à une reconnaissance des enjeux militaires et humanitaires de la RDC était ignoré.
En quittant la salle, le président congolais a manifesté son mécontentement face à l'indifférence apparente de la France sur une crise qui perdure depuis 2021 et qui a des répercussions tragiques sur les populations civiles.
Paul Kagame, le président rwandais, est resté présent, renforçant ainsi l'impression d'un fossé grandissant entre les deux nations. Kigali continue d'accuser la RDC de soutenir les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), ajoutant à la complexité de la situation.
Ce départ de Tshisekedi met en lumière non seulement les tensions bilatérales, mais aussi les défis auxquels fait face la Francophonie pour établir un dialogue constructif entre ses membres.