Le Directeur de cabinet du ministre de l'Énergie, du Pétrole et des Mines a visité, hier, lundi 7 septembre, le navire chargé d'effectuer les travaux d'installation du câble sous-marin de 225 kV déployé entre le Cap des Biches et Bel-Air, une infrastructure majeure du programme de renforcement du réseau de transport électrique à haute tension.
Sur le quai du Port Autonome de Dakar (PAD), le Directeur de cabinet du ministre de l'Énergie, du Pétrole et des Mines, accompagné de l'Ambassadeur des États-Unis à Dakar, du Directeur général de la Senelec, Papa Toby Gaye, et du Directeur de l'Électricité, Cheikh Moulaye Idriss Fall, a eu l'opportunité d'observer le pont arrière depuis le balcon, ainsi que de recevoir des explications détaillées sur les principaux outils et la passerelle arrière, avec un suivi du cheminement du câble. La présentation a porté sur les différents équipements, tels que le carrousel, le bras de chargement, le tensionneur et la rampe de déploiement. À l'issue de cette visite, Meissa Diakhaté a déclaré que ce câble sous-marin renforcerait la capacité et la fiabilité du réseau électrique de la Senelec.
Ce projet de câble sous-marin est financé par le Millennium Challenge Account Sénégal II (MCA) et la Millennium Challenge Corporation (MCC) des États-Unis, pour un montant de 200 millions de dollars, soit un investissement de près de 120 milliards de FCFA. Il a pour objectif la modernisation et le renforcement du réseau de transport de la Senelec, tout en garantissant une fourniture d'électricité de qualité et à moindre coût.
À ce propos, il a précisé : « Ce câble est véritablement une réalisation extraordinaire, s'étendant sur plus de 30 kilomètres. Il s'agit de la première ligne haute tension sous-marine en Afrique de l'Ouest. Cela va non seulement renforcer la capacité et la fiabilité du réseau électrique du Sénégal, mais aussi améliorer l'accès à l'électricité pour des millions de Sénégalais, contribuant ainsi à la croissance économique, à la création d'emplois, ainsi qu'à l'amélioration des résultats scolaires et sanitaires », a salué Michael Raynor, Ambassadeur des États-Unis à Dakar.
En termes d'impacts, ce projet devrait bénéficier à environ 4,6 millions de Sénégalais sur une période de vingt ans, en élargissant l'accès à l'électricité et en promouvant la croissance économique.
Meissa Diakhaté, Directeur de cabinet du ministre de l'Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop, estime pour sa part que ce câble s'inscrit en droite ligne de la politique définie par les plus hautes autorités de l'État. « Il s'agit pour nous de réfléchir à travers les éléments clés de notre politique énergétique, en conformité avec les principes de souveraineté », a-t-il déclaré.
Selon lui, « un autre aspect est de voir que le Sénégal s'inscrit dans une dynamique visant à rendre son peuple prospère. Nous avons pleinement conscience que le développement économique et la prospérité nécessitent des infrastructures structurantes ».
Parmi ces infrastructures, figure une énergie de qualité. Conscient de la forte demande en électricité, il a ajouté qu'il est essentiel de garantir « l'équité ». Et selon lui, « ce projet s'inscrit dans cette volonté de rendre l'accès à l'électricité plus équitable. Le Sénégal aspire à être un pays juste ».