Le lancement du nouveau référentiel des politiques publiques au Sénégal, « Vision Sénégal 2050 » prévu ce lundi, au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio, par le chef de l'Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye ne laisse pas indifférent des organisations comme l'Association des juristes sénégalaises (Ajs).
Invitée de l'émission Objection de la radio Sudfm hier, dimanche 13 octobre, Mme Diouf Marie Bernadette Ndione, Coordinatrice générale de la célébration des 50 ans de l'Ajs, a indiqué que son association espère que ce nouveau référentiel va consolider les politiques élaborées et définies par l'ancien régime en matière de correction des disparités entre hommes et femmes.
« On devrait commencer par corriger les disparités entre hommes et femmes et des lois discriminatoires. Heureusement en 2016, il y a eu un comité qui a été mis en place de révision des normes discriminatoires législatives et réglementaires à l'égard des femmes. Ce travail a été bouclé, c'était à l'époque l'ancien Premier ministre Sidiki Kaba qui avait en charge le ministère de la Justice et Mme Mariam Sarr était le ministre de la Femme. Ajs était membre de ce Comité de même que Mme Aminata Touré.
Donc, ça fait vraiment plaisir de savoir que le travail a été déjà fait », a-t-elle souligné avant de faire remarquer. « Quelquefois, on se met un peu à la place de l'Etat. Je vous donne un exemple, quand vous voulez prendre une disposition qu'elle soit législative ou réglementaire, il faut d'abord vous poser la question de savoir : est-ce qu'elle est techniquement faisable et est-ce qu'elle est socialement acceptable ? Si elle n'est pas techniquement faisable et socialement acceptable, l'Etat ne peut pas avancer ».