Le centre hospitalier universitaire Gynécologie-obstétrique à Befelatànana (CHU GOB) est doté de nouveaux équipements médicaux. Cette donation du gouvernement japonais améliorera la santé publique.
Les opérations césariennes sont fréquentes dans la grande maternité de Befelatànana. « Nous effectuons entre dix et seize opérations césariennes toutes les 24 heures », annonce le directeur de l'établissement CHU GOB, le professeur Hery Andriampanalinarivo Rakotovao, hier, lors de la signature du contrat sur le projet d'installation d'équipements médicaux dans cet hôpital. Cette maternité de référence est envahie par des parturientes qui présentent des complications pendant l'accouchement. « Cet hôpital est le dernier recours des femmes enceintes dont l'accouchement a échoué ailleurs », poursuit le professeur.
Ces femmes ont commencé leur travail dans des cliniques privées, chez des médecins privés, des sages-femmes privées ou chez des matrones dans la ville d'Antananarivo ou dans les communes voisines, voire à des centaines de kilomètres de distance à partir d'Antananarivo. Et c'est le CHU GOB qui termine la mission, qui est une vraie course contre la montre, pour sauver la mère et le bébé, qui, souvent, sont déjà dans un état critique à leur arrivée à l'hôpital.
C'est la raison pour laquelle l'intervention chirurgicale afflue dans cet hôpital. La tâche n'est pas facile pour les professionnels de santé. « Le manque d'équipement médical limite l'efficacité de leurs efforts. Le grand nombre de patients en état grave et le recours à des tâches manuelles en remplacement des machines alourdissent encore la charge de travail des professionnels de santé, et la situation sur le terrain se rapproche de la limite actuellement », selon l'allocution de Shigechika Yamada, chargé d'Affaires p.i. de l'ambassade du Japon, lors de cette signature.
Conditions optimales
Dans le souci de protéger la vie de la mère et de l'enfant, le Japon a décidé de fournir des équipements médicaux utiles pour les interventions chirurgicales, mais aussi pour les soins aux nouveau-nés prématurés. « Nous allons offrir une enveloppe de soixante-trois mille sept cent vingt-quatre euros pour l'acquisition d'un ventilateur d'anesthésie et trois incubateurs. Le ventilateur d'anesthésie aidera à faciliter le bon déroulement des interventions chirurgicales de manière sûre et efficace, et les incubateurs permettront à un plus grand nombre de nouveau-nés de faible poids de recevoir des soins attentifs dans des conditions optimales », poursuit Shigechika Yamada.
Le gouvernement japonais réitère sa volonté de continuer à appuyer les efforts des institutions médicales malgaches pour l'amélioration de la santé maternelle et infantile, en mobilisant divers programmes d'assistance et de coopération, afin que tous les enfants grandissent en bonne santé, que toutes les femmes et mères ne perdent pas la vie à cause des problèmes gynécologiques et obstétricaux.