- Nedbank Group Ltd. vise à réduire sa dépendance à l'égard du marché sud-africain en se développant dans toute l'Afrique.
- La banque prévoit d'augmenter la part des bénéfices provenant des autres marchés africains de 9,2 % à près de 40 % au cours de la prochaine décennie.
- Nedbank se concentrera sur les secteurs à forte croissance tels que les ressources naturelles et les énergies renouvelables sur des marchés tels que la Namibie, le Mozambique et le Zimbabwe, tout en tirant parti de sa participation dans Ecobank Transnational Inc. pour se développer en Afrique de l'Ouest.
Le groupe Nedbank, quatrième prêteur d'Afrique du Sud en termes d'actifs, s'est lancé dans une stratégie visant à réduire sa dépendance à l'égard de son marché national en étendant son empreinte à l'ensemble de l'Afrique. Avec 12 milliards de rands (662 millions de dollars) de capital excédentaire, la banque vise à augmenter la part de ses bénéfices provenant d'autres marchés africains de 9,2 % actuellement à près de 40 % au cours de la prochaine décennie.
Le pivot de Nedbank intervient dans un contexte de croissance intérieure atone, l'économie sud-africaine ne devant croître que de 1,1 % en 2024, contre une prévision moyenne de 3,6 % pour l'Afrique subsaharienne.
La banque prévoit de se concentrer sur les secteurs à forte croissance tels que les ressources naturelles, les énergies renouvelables et le financement des infrastructures sur ses marchés existants, notamment la Namibie, le Mozambique et le Zimbabwe. Elle s'appuiera également sur sa participation de 21 % dans Ecobank Transnational Inc. pour se développer en Afrique de l'Ouest et explorer de nouvelles opportunités au Kenya.
Le changement de cap de Nedbank reflète la tendance générale des banques sud-africaines à rechercher la croissance au-delà de leur marché national. En ciblant des secteurs tels que l'hydrogène vert en Namibie, le GNL au Mozambique et les énergies renouvelables au Kenya, Nedbank se positionne pour saisir une plus grande part des opportunités de forte croissance en Afrique. Malgré des défis tels que les risques réglementaires et la volatilité des devises, l'orientation diversifiée de la banque vers la gestion de patrimoine et les entreprises dirigées par des femmes pourrait renforcer son avantage concurrentiel sur le continent.
