Le ministère de l'Administration territoriale et de la Mobilité, à travers la direction générale des transports terrestres et maritimes organise, du 19 au 21 novembre 2024, à Ouagadougou, un atelier de renforcement des capacités au profit des moniteurs et responsables des auto-écoles.
Le ministère de l'Administration territoriale et de la Mobilité est pleinement engagé dans la promotion de la sécurité routière, la réduction des accidents de la route et l'amélioration de la qualité des services de transport. Il organise, du 19 au 21 novembre 2024, à Ouagadougou via la direction générale des transports terrestres et maritimes un atelier sur le renforcement des capacités des enseignants de la conduite des véhicules terrestres à moteur.
Cette formation qui entre dans le cadre de l'amélioration continue de la qualité de la formation en matière de conduite s'articule autour du thème « rôles et responsabilités des enseignants de la conduite des véhicules terrestres à moteur dans la promotion de la sécurité routière et la bonne gouvernance dans le sous-secteur du permis de conduire ».
Selon le directeur général des transports terrestres et maritimes, Vincent Tougri, cet atelier revêt une importance capitale pour le ministère, le pays, et plus particulièrement pour l'amélioration de la sécurité routière et la professionnalisation du secteur des transports. « Cet atelier a pour objectif de renforcer vos compétences techniques et pédagogiques, de vous familiariser avec les dernières méthodes d'enseignement, ainsi que les réglementations et normes en constante évolution et enfin assurer une gouvernance vertueuse dans le secteur du permis tant critiqué », a-t-il signifié aux moniteurs et responsables d'auto-écoles.
Répondre aux besoins spécifiques du sous-secteur des permis de conduire
M. Tougri a poursuivi que le programme de cet atelier a été conçu pour répondre aux besoins spécifiques du secteur, afin qu'ils soient à même de transmettre
un savoir-faire de qualité, conforme aux standards les plus élevés. Pour ce faire, les thèmes tels que l'andragogie, la règlementation du sous-secteur des permis de conduire, les règles de la circulation routière, la participation citoyenne des enseignants de la conduite automobile pour le renouveau du sous-secteur des permis de conduire et la mécanique seront abordés durant les 72 heures de formation.
Pour le directeur général des transports terrestres et maritimes, ils investissent dans ce type de formation, convaincus que la clé du succès réside dans la compétence de leurs ressources humaines. Et en renforçant leurs capacités, ils renforcent celle du pays à développer un réseau de transport plus sûr et plus fiable. Il a en effet expliqué que l'enseignement de la conduite ne se résume pas simplement à transmettre des notions de base pour diriger un véhicule.
Mais il s'agit bien plus de former des citoyens responsables, conscients des enjeux de la sécurité routière, et capables de respecter les règles et comportements nécessaires pour réduire les risques sur nos routes, a poursuivi M. Tougri. « En tant qu'enseignants de la conduite, vous jouez un rôle essentiel dans cette mission. Vous êtes en première ligne pour inculquer aux futurs conducteurs non seulement les compétences pratiques, mais aussi une éthique et une prise de conscience de leurs responsabilités sur la route » a-t-il insisté.
Le directeur de la circulation routière et de la normalisation, Baowendmanégré Zoungrana, a renchéri que le succès de la politique de sécurité routière du Burkina Faso dépend largement de la qualité de l'enseignement que ces enseignants d'auto-écoles dispensent aux candidats conducteurs. Pour lui, cet atelier est l'occasion unique de renforcer leurs compétences pédagogiques, d'actualiser leurs connaissances sur les règles et normes en vigueur et de partager leurs expériences avec les collègues venus de diverses origines.
« Vous êtes les garants de la sécurité de milliers de citoyens qui empruntent chaque jour nos routes et par votre engagement et professionnalisme vous contribuez à sauver des vies. Ensemble nous oeuvrons pour un avenir où les routes seront plus sûres et chaque conducteur formé pourra adopter une conduite éclairée et respectueuse de la vie humaine », a-t-il déclaré. Le responsable des associations des auto-écoles du Burkina Faso, Abraham Zerbo, a traduit leur gratitude aux premières autorités du pays pour avoir initié une telle formation. « Cette formation nous va droit au coeur car en matière de sécurité routière on ne finit jamais d'apprendre », a-t-il déclaré.