Le Comité de coordination inter-agences (CCIA) a tenu, le 19 novembre, à Brazzaville sa réunion ordinaire pour évaluer les performances du Programme élargi de vaccination (PEV). Il ressort que le taux vaccinal est évalué à 82% au titre des trois premiers trimestres 2024.
La réunion du CCIA a été présidée par le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, en présence des représentants de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef). Elle a permis aux techniciens de faire l'état de mise en oeuvre des sept recommandations adoptées lors de la dernière réunion du CCIA tenue en janvier dernier. A cet effet, le directeur général du PEV, le Dr Jonas Ebina, a animé un exposé dans lequel il a fait le point à mi-parcours des activités que son institution a menées depuis le début de l'année en termes de couverture vaccinale.
Il en est ressorti que le programme de vaccination se fait normalement, que les vaccins sont à présent disponibles. Sur le terrain, a souligné le directeur général du PEV, le taux vaccinal prévu à 85% en fin d'année a déjà atteint 82% au troisième trimestre de cette année. Ce résultat a été jugé satisfaisant par l'ensemble des participants. « La réunion du Comité de coordination inter-agences a porté sur l'évaluation des recommandations de sa dernière réunion tenue le 25 janvier 2024, mais aussi sur l'évaluation des performances du PEV au 3e trimestre 2024. S'agissant de la vaccination, nous sommes rassurés que notre objectif sera atteint, puisqu'à la date d'aujourd'hui, la couverture vaccinale est estimée à 82 %, contre 85% prévu en fin d'année », a souligné le Dr Jonas Ebina.
Clôturant les travaux, le ministre de la Santé et de la Population a salué le travail abattu par les membres du CCIA qu'il a exhortés à travailler avec objectif afin de bien relever les défis. « Je vous félicite pour le travail abattu à travers les deux exposés que vous avez développés. Parlant de la vaccination, il a été relevé la nécessité de renforcer la sensibilisation communautaire afin de réduire le nombre d'enfants non vaccinés. Il a été évoqué aussi l'amélioration de la gestion des données, car si celles-ci ne sont pas bien gérées, la décision sera faussée. S'agissant de la mobilisation des ressources, nous rassurons les partenaires que le gouvernement fournit des efforts, car la santé n'a pas de prix. Parlant du vaccin, il est l'avenir du pays parce qu'il concerne nos enfants », a indiqué Gilbert Mokoki.