Seychelles: Le pays présente trois études pour les futures stratégies de biodiversité

Des représentants du ministère de l'Agriculture, du Changement climatique et de l'Environnement des Seychelles, d'organisations non gouvernementales et du secteur privé ont assisté à un atelier des parties prenantes sur la présentation des conclusions des consultations en cours dans le cadre du projet de soutien à l'action précoce du Cadre mondial pour la biodiversité (GBF-EAS).

Financé par le Fonds pour l'environnement mondial (FEM), le projet GBF-EAS fait progresser la préparation et les premières actions pour mettre en oeuvre la Convention sur la diversité biologique (CDB) et le Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal. Le projet se concentre sur l'alignement des stratégies et plans d'action nationaux pour la biodiversité (SPANB), les systèmes de suivi, la cohérence politique et institutionnelle et le financement de la biodiversité.

Les principales conclusions de trois études critiques ont été présentées, à savoir l'évaluation nationale de la biodiversité des écosystèmes marins et terrestres. Cette étude évalue l'état et les tendances de la biodiversité des Seychelles, en identifiant les menaces, les lacunes et les actions prioritaires pour éclairer le NBSAP.

La seconde est une étude de faisabilité sur les initiatives de financement de la biodiversité dans le secteur des navires de croisière et du transport maritime. L'étude examine les impacts du secteur sur la biodiversité et explore la mise en oeuvre potentielle d'une taxe sur les navires de croisière dans le cadre du Plan de financement de la biodiversité des Seychelles (2019).

Le secrétaire principal à l'Environnement, Denis Matatiken, a précisé qu'à l'heure actuelle, cette étude concernant une taxe sur les navires de croisière n'est qu'une proposition qui est à l'étude, ce n'est pas quelque chose qui est proposé.

"Nous avons un plan de financement de la biodiversité et celui-ci vous propose différentes solutions qui peuvent être mises en oeuvre. À partir du plan de 2019, 9 solutions ont été proposées. Celles-ci sont principalement basées sur la manière dont un pays peut lever des fonds pour la conservation de la biodiversité par lui-même et ne pas compter entièrement sur l'aide étrangère", a déclaré M. Matatiken.

Les résultats de la dernière étude présentée étaient l'évaluation des lacunes et des besoins des mécanismes politiques et institutionnels sur la biodiversité. Il s'agit d'un examen complet des cadres juridiques et politiques visant à identifier l'alignement avec le Cadre mondial pour la biodiversité et à fournir des recommandations pour combler les lacunes institutionnelles et promouvoir l'intégration de la biodiversité.

M. Matatiken a déclaré : « Outre l'élaboration du NBSAP, cet atelier est également l'occasion de consulter un grand nombre d'acteurs et d'experts privés et publics de ce secteur, notamment en ce qui concerne les résultats des études.

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