<strong>Addis Abeba, le — Les panélistes du forum parlementaire citoyen sur la politique hydroélectrique ont souligné que le Grand barrage de la Renaissance transcende le simple fait d'être un projet hydroélectrique qui représente plutôt une entreprise panafricaine transformatrice qui favorise l'intégration entre les Africains.
La Chambre des représentants du peuple a lancé aujourd'hui le premier forum parlementaire citoyen du genre sur la politique hydroélectrique, le rôle du gouvernement et du public sur le grand barrage et son rôle pour le panafricanisme.
Dans son discours d'ouverture, le président de la Chambre Tagesse Chafo a souligné que le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne symbolise les efforts de l'Afrique pour éradiquer la pauvreté et promouvoir le développement durable et la prospérité.
Il a souligné que le grand barrage améliorera non seulement la vie de millions d'Éthiopiens, mais favorisera également la coopération régionale grâce aux énergies renouvelables, stimulant ainsi l'industrialisation.
En outre, le Président a souligné l'engagement de l'Éthiopie à donner la priorité au dialogue diplomatique fondé sur le bénéfice et le respect mutuels.
Le représentant du gouvernement à la chambre, Tesfaye Beljige, a déclaré que le Grand barrage n'est pas seulement un projet hydroélectrique ; c'est aussi un projet panafricain qui favorise l'intégration économique entre les Africains.
Le projet d'intégration économique régionale est l'un des piliers du sentiment panafricain, a-t-il noté, ajoutant que le GERD symbolise l'intégration régionale, la coopération et défie le pessimisme à l'égard des Africains.
Tesfaye a exprimé que le Grand barrage est un emblème de coopération en faveur du développement et de la prospérité mutuels tout en défiant la pensée erronée et pessimiste à l'égard des Africains, soulignant que l'Éthiopie a déjà commencé à partager l'énergie et à en faire profiter ses pays voisins frères.
Le Grand barrage, le plus grand projet hydroélectrique d'Afrique en voie d'achèvement, est une formidable réussite qui réfute le pessimisme séculaire à l'égard des capacités africaines, a-t-il expliqué.
Le célèbre spécialiste de l'hydro-politique, Yacob Arsano, a pour sa part abordé les contextes historiques, les conflits et les défis liés à la diplomatie de l'eau dans le contexte de l'Éthiopie.
Yacob a ajouté que l'Éthiopie a fait face à d'importantes pressions diplomatiques pour gérer ses ressources en eau et s'assurer que le projet GERD ne mène pas à un conflit.
Il a noté que le développement réussi du barrage est considéré comme le résultat de la détermination du gouvernement, de la participation du public et de solides efforts diplomatiques.
La construction du barrage devrait créer des opportunités substantielles pour la production d'électricité, au bénéfice de l'Éthiopie et des pays voisins, a-t-il noté, soulignant la nécessité pour toutes les institutions, y compris les universités, de jouer leur rôle dans la protection des intérêts nationaux de l'Éthiopie dans la diplomatie de l'eau.
Les problèmes non résolus entourant les politiques maritimes de l'Éthiopie, en particulier concernant le Nil, sont soulignés comme des défis importants.
Le forum a souligné la nécessité pour toutes les institutions, y compris les universités, de jouer leur rôle dans la protection des intérêts nationaux de l'Éthiopie dans la diplomatie de l'eau, y compris l'accès à l'exutoire maritime.
Le député Tofiq Abdulahi a pour sa part indiqué que le Grand barrage est présenté comme un symbole d'unité nationale, de résilience et reflète l'engagement des dirigeants éthiopiens en faveur du développement et de l'intégration régionale.
Il a expliqué la complexité et la nature critique de la diplomatie de l'eau de l'Éthiopie, en particulier dans le contexte du barrage, tout en soulignant la nécessité d'approches régionales collaboratives en matière de ressources en eau.
Tofiq a affirmé que le renforcement de la coopération régionale entre les pays du bassin du Nil et les efforts continus visant à favoriser la collaboration permettraient de répondre aux droits et aux besoins liés à l'utilisation de l'eau du Nil ainsi qu'aux préoccupations communes.