Port Soudan — Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé les sanctions annoncées par l'Union européenne mardi contre l'un des dirigeants des Forces Armées Soudanaises sous des prétextes qui n'ont aucun fondement.
Cette décision injuste s'inscrit dans le prolongement de l'approche européenne inadéquate face à la guerre d'agression contre le peuple soudanais, l'État et les institutions nationales, une approche basée sur le fait de se cacher derrière la revendication de neutralité entre ce qu'elle décrit comme deux parties en conflit.
Pour cette raison, elle ignore qu'il existe un parti, représentant essentiellement d'énormes groupes de mercenaires étrangers, qui poursuit une guerre d'extermination, de nettoyage ethnique, de violence sexuelle et de destruction systématique de l'infrastructure matérielle et culturelle du peuple soudanais.
Tandis que les forces armées soudanaises (FAS) s'acquittent de leur devoir constitutionnel et national de défendre leur peuple et leur État.
Elle continue également de pratiquer un silence absolu à l'égard des sponsors régionaux de la milice Janjaweed, qui continuent de la soutenir avec des armes stratégiques avancées et de faire venir des mercenaires étrangers des quatre coins du monde pour continuer à tuer des civils et des personnes déplacées, comme c'est le cas dans les villages de Gazera au centre du Soudan..
À la lumière de la consolidation de preuves matérielles concluantes, il s'agit du facteur le plus important dans la poursuite de la guerre au Soudan.
Il est étrange que l'Union européenne justifie l'imposition de sanctions à ce dirigeant dans des cas de violences sexuelles. Cela suffit à prouver que cette décision n'a aucun fondement dans la réalité.
Tous ceux qui fuient les agressions et les atrocités des milices, notamment les violences sexuelles, trouvent sécurité et protection dans les zones des forces armées. Les organisations de défense des droits humains et toutes les agences ont démontré que l'entière responsabilité des violences sexuelles incombe exclusivement aux milices terroristes.
Le ministère a appelé l'UE à revenir sur cette décision, à revoir son approche face à ce qui se passe au Soudan et à adopter une position positive pour soutenir le Soudan dans sa lutte contre l'agression et le terrorisme auquel son peuple est exposé.