La Voix des sans voix pour les droits de l'homme (VSV) appelle le Gouvernement à prendre en charge les conseillers communaux qu'elle considère comme abandonnés à leur triste sort, alors qu'ils sont des élus comme les autres.
« La VSV est vivement préoccupée par la succession des revendications sociales légitimes se traduisant par des grèves ou annonces des grèves de plusieurs couches socio-professionnelles et de certains élus de la RDC. Parmi les plus récentes, il y a lieu de citer celles des conseillers communaux. Ces deniers ont eu à organiser des manifestations pacifiques y compris devant la Primature, mais sans succès », rappelle le directeur exécutif de la VSV, Rostin Manketa.
La VSV plaide pour la prise en compte des revendications de ces plus locaux.
« Pourquoi avoir gaspillé les fonds du trésor public pour les élections des conseillers communaux, si ces derniers ne peuvent pas faire le travail pour lequel ils ont été élus. La VSV rappelle que la solution idoine pour apporter satisfaction à toutes les revendications sociales passe impérativement par la réduction toujours très attendue du train de vie des animateurs et des membres de toutes les institutions de la République », a ajouté M. Manketa.
Au cours de sa conférence de presse animée ce mardi 24 décembre à Kinshasa, la VSV prend aussi position face aux enjeux socio-politiques de l'heure et leurs conséquences sur la situation des droits de l'homme en RDC. Elle s'insurge notamment contre le débat autour de la révision ou changement de la Constitution, les déclarations des officiels sur l'application de la peine de mort contre certains jeunes délinquants appelés kuluna.