- Le Bénin vendra jusqu'à 40 % de sa participation dans la BIIC dans le cadre d'un appel public à l'épargne qui débutera le 13 janvier 2025. L'objectif est de lever jusqu'à 121 milliards de FCFA pour financer des projets de développement.
- La vente de la participation du gouvernement béninois dans le BIIC favorisera la transparence du marché, réduira la dépendance à l'égard de la dette et contribuera à façonner le paysage financier du pays, qui est en pleine évolution.
- Avec une forte croissance et une fusion potentielle à l'horizon, le BIIC offre une opportunité d'investissement prometteuse, alors que le Bénin réduit sa participation pour encourager l'implication du secteur privé.
Le gouvernement béninois vendra entre 30 et 40 % de ses actions dans la Banque Internationale pour l'Industrie et le Commerce (BIIC) par le biais d'un appel public à l'épargne qui débutera le 13 janvier 2025. L'offre, dont le prix est fixé à 5 250 FCFA par action, devrait permettre de lever 92 à 121 milliards de FCFA (145 à 191,7 millions de dollars) pour financer des projets de développement.
La BIIC, née en 2020 de la fusion de la Banque Internationale du Bénin (BIBE) et de la Banque Africaine pour l'Industrie et le Commerce (BAIC), a connu une croissance rapide. À la mi-2024, elle représentait 22 % des actifs bancaires du Bénin, dépassant des concurrents comme la BOA. Le total des actifs de la banque a augmenté de 125 % en trois ans pour atteindre 1 411 milliards de FCFA, avec de fortes positions sur le marché des prêts et des dépôts.
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Points clés à retenir
L'appel public à l'épargne de la BIIC va remodeler le paysage bancaire béninois
La vente de la participation du gouvernement fait partie d'une stratégie plus large visant à promouvoir la transparence, à stimuler le marché boursier régional et à réduire la dépendance à l'égard de la dette. À l'issue de l'offre, la participation de l'État dans la BIIC pourrait passer de 51 % à 11,26 %, le public pouvant détenir 40 % des parts et les actionnaires institutionnels existants conservant leurs participations.
Avec une croissance annuelle du bénéfice net de 117 % en moyenne, le BIIC représente une excellente opportunité d'investissement. Ses perspectives de croissance future sont renforcées par une éventuelle fusion avec les opérations béninoises de la Société Générale, qui pourrait ajouter 300 milliards de FCFA d'actifs et renforcer son leadership dans la gestion de la dette publique.
Le succès de l'offre donnera le ton à l'évolution de l'écosystème financier du Bénin, en intégrant davantage les investisseurs privés dans son modèle de croissance économique.