Les autorités kényanes ont annoncé mercredi 1eᣴ janvier l'ouverture d'une enquête sur la chute d'un objet spatial. Lundi après-midi, un grand cercle métallique s'est crashé à une vitesse vertigineuse à proximité du petit village de Mukuku, dans le comté de Makueni, dans le sud du pays. D'après la KSA, l'Agence spatiale kényane, cet objet serait un débris spatial.
Ce cercle, d'environ deux mètres et demi de diamètre et pesant près de 500 kilos, serait « un anneau de séparation de lancement de fusée. » Dans un communiqué, la KSA, l'Agence spatiale du Kenya, explique que ce type d'engin est normalement conçu pour se désagréger lors de son retour sur terre, ou bien, retomber dans des régions inhabitées de la planète.
Selon l'Agence spatiale kényane, il s'agit donc là « d'un incident isolé. » Elle reconnaît toutefois que le problème est croissant. « Certains débris spatiaux sont aussi gros que des voitures ou des bus », écrit la KSA sur X. « S'ils devaient tomber, ils représenteraient des risques importants pour [...] la vie humaine. »
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Accepter Gérer mes choix Des découvertes de débris spatiaux construits par l'homme se sont déjà produites, comme en 2022, lorsqu'une partie d'une capsule Dragon de SpaceX avait atterri sur une ferme en Australie. L'an dernier, une famille américaine dont la maison en Floride avait été touchée par la chute d'un morceau de métal a intenté un procès à la Nasa.
Le rapport 2023 de l'Institut pour l'environnement et la sécurité humaine de l'Université des Nations unies, alertait déjà sur les risques des débris spatiaux. Aujourd'hui, un peu plus de 35 000 objets sont en orbite, dont un quart seulement sont des satellites opérationnels. Le reste n'est que déchet. D'ici à 2030, plus de 100 000 satellites devraient être mis en orbite. L'ONU redoute une pollution massive de l'espace et surtout des risques de chutes et de collusion qui affecteraient notre planète.