Le Sénégal sort de la liste des pays les moins avancés (PMA), a annoncé un communiqué de l’Organisation des Nations Unies (ONU). En effet, le 19 décembre 2024, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution A/79/L.49, portant le retrait du Sénégal de la catégorie des PMA.
Selon le document, le pays sortira de la catégorie des PMA le 19 décembre 2029 après s’être vu accorder, à titre exceptionnel, une période préparatoire prolongée de cinq ans (la période standard est de trois ans) pour le permettre de se préparer efficacement à la sortie de la catégorie et d’assurer une transition en douceur hors de la catégorie.
Cette décision fait suite aux recommandations de la Résolution du Conseil économique et social de l’ONU en date du 05 juin 2024 concernant le rapport du comité des politiques de développement sur les travaux de sa 26ème session. Une étape cruciale pour l’avenir socio-économique du Sénégal.
Cette avancée souligne le progrès du pays en matière de développement et d’acquis socio-économiques le poussant à être sur le point de devenir le 5e pays africain à sortir de la catégorie des PMA, après le Botswana, le Cap-Vert, la Guinée équatoriale et Sao Tomé-et-Principe.
Il faut noter que c’est une évolution du Sénégal d’être en phase de sortir des PMA, malgré les nombreux défis auxquels ils font face, surtout au sortir de la COVID-19.
Dans le communiqué, l’ONU a élaboré quelques-uns de ces défis notamment « des conflits et des changements climatiques qui ont entrainé une détérioration de la situation concernant la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique, le commerce mondial et la stabilité des marchés touchant tous les pays en développement ».
Sans oublier le fait que « les PMA pâtissent de manière disproportionnée, ce qui compromet la réalisation des Objectifs de Développement Durable ».
Par conséquent, le communiqué précise que le Sénégal est invité à élaborer pendant la période de cinq ans qui s’écoulera entre l’adoption de la présente résolution et son retrait de la catégorie des PMA, « une stratégie nationale de transition sans heurt, avec l’aide des organismes de l’ONU et en collaboration avec ses partenaires commerciaux, de développement bilatéraux, régionaux et multilatéraux ».