Ile Maurice: Un nouveau-né blessé à la tête est admis aux soins intensifs

Une plainte a été déposée par un homme de 45 ans, résidant à Melrose, le vendredi 24 janvier, relative à des complications survenues lors de la naissance de son fils à l'hôpital sir Anerood Jugnauth (SAJ) de Flacq. Selon la plainte, l'épouse de l'homme, âgée de 34 ans et d'origine pakistanaise, a donné naissance à un garçon à l'hôpital SAJ. Cependant, le plaignant a été informé que des complications étaient survenues lors de l'accouchement. Le bébé a souffert de suffocation et, en conséquence, le médecin a dû recourir à l'utilisation de forceps pour l'extraire. Malheureusement, pendant cette procédure, le bébé aurait subi une blessure à la tête. L'état du nourrisson est actuellement critique et il a été admis à l'unité de soins intensifs néonatals (NICU) de l'hôpital.

Le plaignant estime que ces événements relèvent d'une négligence médicale et a exprimé son intention de signaler la situation au directeur de l'hôpital. Nous avons pris contact avec un représentant du ministère de la Santé, qui nous a informés qu'une enquête était en cours au sein du ministère et que des conclusions seraient partagées en temps voulu.

Nous avons également contacté le père du bébé, hier. Ce dernier, anéanti par la nouvelle, nous a donné des informations sur l'état de santé de son fils. Il a confirmé qu'un scanner de la tête du nourrisson avait été effectué et que des caillots de sang avaient été détectés. «J'ai rendez-vous ce jeudi (NdlR, hier) avec le médecin pour voir s'il faut opérer ou non», a-t-il déclaré.

Cordon enroulé

Il nous a raconté sa triste expérience avec son épouse : «Elle est arrivée à terme jeudi dernier et je l'ai accompagnée à l'hôpital vers 8 heures. Ils lui ont administré un sérum pour déclencher la douleur. Lorsqu'elle a expliqué qu'elle souffrait, on lui a demandé d'attendre. Ce n'est que vers 12 h 30 qu'elle a été transférée en salle d'accouchement. La situation s'est aggravée et le personnel médical a dû intervenir d'urgence pour sauver le bébé, car le cordon ombilical était déjà enroulé autour de son cou, provoquant une suffocation. Ils ont utilisé des forceps pour extraire le bébé, mais malheureusement, cela a entraîné une blessure à la tête du petit et une fracture du crâne. Ce sont là les propos de mon épouse.»

Selon lui, la gynécologue aurait dû prendre la décision de procéder à une césarienne pour sauver l'enfant et ne pas utiliser les forceps. «Je suis allé porter plainte au poste de police de l'hôpital et j'ai eu une discussion avec le surintendant. J'attends de connaître les développements dans cette affaire.»

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