Le 128e marathon de Boston s'est couru hier soir (heure mauricienne) aux EtatsUnis. Engagée dans la course en fauteuil, la para-athlète Noemi Alphonse a amélioré d'une place sa position en comparaison à l'année dernière. Elle est ainsi venue prendre la 7e place de cette course.
Huitième donc lors de la précédente édition en bouclant son parcours en 2h08'04, la Mauricienne a fait nettement mieux hier en couvrant la distance en 1h45'09 lors de cet événement inscrit au calendrier de l'Abbott World Marathon Majors. Chez les dames dans la catégorie en fauteuil, c'est Rainbow Cooper qui a remporté le marathon de Boston. À 22 ans, la Britannique a bouclé sa course en 1h35'11. Elle a devancé la Suissesse Manuel Schär, deuxième à 1h36'41. L'Australienne Madison De Rozario clôt le podium en 1h39'20.
Chez les hommes, Marcel Hug a remporté la course hommes fauteuil en pulvérisant le record. Le Suisse a franchi la ligne d'arrivée avec un chrono de 1h15'33, soit plus de quatre minutes de mieux que le record précédent (1h17'06).
Pour en revenir à la performance de Noemi Alphonse, son chrono de 1h45'09 lui permet de valider les minima B pour les Jeux paralympiques sur cette distance. La Mauricienne devait descendre sous la barre des 1h58 pour valider les minima du marathon.
«C'était ma deuxième participation au marathon et comparé à l'année dernière, il faisait moins froid avec beaucoup de soleil. Cela m'a permis de faire mieux dans mon marathon où je termine un rang au-dessus de celui de l'an dernier. Je fais aussi une bonne performance sur mon temps. Je suis très contente car mon objectif était d'aller chercher une qualification pour les Jeux paralympiques avec un minima B à 1h58. Je m'étais fixé un temps de 1h57 et j'ai fait beaucoup mieux», explique la protégée de Jean Marie Bhugheerathee.
Elle poursuit : «Je suis très satisfaite surtout pour quelqu'un qui ne s'entraîne pas au marathon, l'accent étant surtout mis sur les sprints car c'est là qu'on vise nos performances lors des Championnats du monde ainsi qu'aux Jeux paralympiques. Le marathon était là pour nous donner de l'entraînement sur les montants. Pendant les 10 premiers kilomètres, je me suis accrochée aux grands noms avant qu'ils ne me devancent. Je suis fière que nous ayons pu manz ar li.»
