Marie Paule Angos Nnanga, une Camerounaise issue de la diaspora, a été déférée à la prison centrale de Yaoundé Kondengui, le mercredi 20 novembre 2024, à la suite d'une plainte déposée par Cathy Meba, la nièce du président Paul Biya. Cette affaire, qui fait grand bruit, a été initiée par un avis de recherche émis par le commissaire divisionnaire Moise Emane, chef de la division régionale de la police judiciaire du Centre.
Arrestation dès l'aéroport
Marie Paule Angos Nnanga a été arrêtée dès sa descente d'avion et escortée de force à l'unité de police judiciaire. Après plusieurs heures d'interrogatoire, elle a été présentée au procureur de la République avant d'être placée en détention préventive à Kondengui. Les circonstances exactes de cette plainte restent pour l'heure floues, mais les liens familiaux entre la plaignante et le président de la République suscitent des interrogations et alimentent les débats publics.
Une détention qui fait réagir
Le placement en détention préventive de Marie Paule Angos Nnanga a rapidement fait le tour des médias et des réseaux sociaux. Beaucoup s'interrogent sur la nature des accusations portées par Cathy Meba et dénoncent un éventuel abus de pouvoir. Certains estiment que cette affaire met en lumière les tensions entre la diaspora camerounaise et les élites locales.
Une affaire à suivre
Alors que les détails de cette plainte ne sont pas encore rendus publics, cette affaire est suivie de près par les observateurs de la scène politique camerounaise. La mise en détention d'une Camerounaise de la diaspora, dans un contexte aussi sensible, soulève des questions sur l'impartialité de la justice et le traitement réservé aux citoyens ordinaires lorsque des membres de familles influentes sont impliqués.
Marie Paule Angos Nnanga attend désormais la suite des procédures judiciaires dans l'une des prisons les plus médiatisées du pays.