Les épouses des policiers de l'association YESSI, en collaboration avec le commissariat ont ont organisé une conférence-débat avec les policiers de Koula-Moutou pour les sensibiliser sur les cancers masculins, à l'occasion de Novembre Bleu, le samedi 23 novembre 2024.
Cette conférence débat a été organisée à l'occasion de Novembre Bleu. Elle a été animée par deux médecins, les docteurs Ondo et Ndong, du Centre hospitalier régional Paul Moukambi de Koulamoutou. Cette initiative a mis en lumière, l'importance du dépistage précoce, clé pour améliorer les chances de traitement et de survie.
Dans le cadre de cette journée commémorative dédiée à la sensibilisation et au dépistage des cancers masculins, le commandant Armel Sandzat, Commissaire de la commune de Koula-Moutou a rappelé l'importance de la prévention et du dépistage précoce. « C'est l'occasion pour les policiers de prendre conscience de la nécessité de surveiller leur santé et de prévenir toute situation dramatique et irréversible. Un dépistage précoce peut offrir de meilleures chances d'être pris en charge rapidement et de guérir ».
Cette rencontre animée par les deux médecins ont informé les policiers sur les cancers masculins les plus fréquents, notamment le cancer de la prostate, le cancer du testicule et celui de la verge. « Les facteurs de risques de ces cancers incluent principalement l'âge, mais aussi les antécédents héréditaires et familiaux, la grande taille, les habitudes alimentaires, ainsi que, pour certains, la consommation d'alcool ».
Les spécialistes ont également expliqué la complexité de ces pathologies. « Le cancer est une maladie vicieuse, très intelligente, et ne peut jamais être totalement guérie. Par exemple, un cancer traité au niveau de la prostate peut réapparaître au niveau des os, nécessitant un autre traitement. C'est pourquoi nous utilisons le terme 'rémission' plutôt que 'guérison'. Cependant, un dépistage précoce peut considérablement augmenter l'espérance de vie ».
Cette sensibilisation vise à encourager les policiers à se faire consulter régulièrement. Dès l'âge de 40 ans, un suivi médical devient indispensable pour détecter précocement ces cancers. Pourtant, beaucoup se présentent tardivement. « Il est donc crucial de se faire dépister. La plupart des patients viennent à l'hôpital dans une optique curative, alors que ce qui est vraiment nécessaire, c'est de détecter la maladie à un stade précoce pour obtenir de meilleurs résultats », a souligné le commissaire de la commune de koulamoutou Armel Sandzat