En marge de la 2ème Assemblée Générale du Réseau des Femmes Médiatrices d'Afrique Centrale (REFEMAC), qui s'est tenue à Sipopo en Guinée Equatoriale du 26 au 27 novembre 2024, la délégation gabonaise a été reçue en audience par la Ministre de l'Egalité du Genre, des Affaires Sociales et de l'Artisanat, Madame Maroa Consuelo Nguema Oyana.
Au menu des échanges, le partage d'expériences et de bonnes pratiques entre les femmes des deux pays frères.
L'Honorable Pépécy Ogouliguende, membre du comité de pilotage du REFEMAC et Présidente du Comité des Sages du RENAFEM-GA, a mis le curseur sur le rôle des femmes depuis le début de la Transition et l'écoute active des autorités de la Transition, en tête desquelles, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema et la Première Dame, Zita Oligui Nguema pour la cause des femmes.
Une brève présentation du Réseau National des Femmes Médiatrices de Paix du Gabon (RENAFEM-GA), a été faite par sa Présidente, Elisabeth Ngoua Mbina. Elle a rappelé la place de pionnier du Gabon dans la décentralisation du REFEMAC et proposé une mutualisation des efforts en faveur de l'engagement des femmes dans les processus de paix.
Prenant la parole à son tour, la Ministre a rappelé l'importance de la paix et du REFEMAC, en mettant l'accent sur le rôle central que joue les femmes dans la consolidation de la paix, la prévention, la gestion et la résolution des conflits.
C'était également l'occasion pour l'hôte de présenter les différentes actions et projets en faveur des femmes, notamment le programme des femmes pour l'agriculture qui cible les femmes rurales, pour avoir dans chaque communauté des femmes qui plantent et alimentent leurs communautés. Ce projet met un accent sur les partenariats pour créer une chaîne de valeur qui permet d'écouter les productions.
Il y a également le projet d'autonomisation économique des femmes porté par la fondation de la Première Dame, qui vise à financer les projets des femmes à hauteur de 5millions à 60 millions.
Elle a aussi présenté le projet de chaînes d'écoles sociales pour la scolarisation des enfants issus de familles défavorisées par le Gouvernement, en partenariat avec les établissements privés. À coté de cette initiative, elle a présenté le programme de prise en charge complète, dans les internats, des orphelins et des enfants issus des familles nombreuses pour soulager les parents et leurs permettre d'avoir un accès à l'éducation.
Elle a terminé par reconnaître le travail des femmes gabonaises, particulièrement en cette période de Transition. "Il est important de travailler en réseau pour une meilleure inclusion des Femmes et reconnaissance du travail extraordinaire qu'elles font au quotidien", a t-elle poursuivi. "Si y a pas la femme, y a pas de vie" a t-elle conclu.
C'est sur un agenda de travail commun qu'elles ont mis un terme à cet échange emprunt de convivialité.