Au Sud-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), les centres de traitement de la maladie Mpox se désemplissent progressivement. Dans cette province congolaise, épicentre de l'épidémie, le nombre de cas diminue mais la prudence reste de mise car le combat contre la maladie n'est pas encore gagné.
Dernier coup de balai dans le Centre de Lwiro, avant l'arrivée éventuelle de nouveaux patients, en cette matinée de décembre. « Aujourd'hui, jusque-là - il est encore 10h00 - nous n'avons pas encore eu de nouveaux cas », précise, à RFI, le docteur Alfred, médecin du Centre de traitement Mpox de Lwiro, dans la zone de santé de Mitimoressa.
« Ici, ce sont les salles d'hospitalisation. Pour le moment, nous ne sommes pas pleins. En tout cas, il y a des lits. Nous avons une capacité de lits », ajoute-t-il.
Environ 70 patients sont actuellement hospitalisés dans cet établissement. « Lorsque nous avons ouvert, ici, les malades arrivaient, à une phase sévère mais pour le moment, nous voyons des malades qui arrivent à un stade léger, à un stade modéré », note encore le Docteur Alfred.
Lors de son ouverture, en août dernier, le Centre était surchargé. Environ 200 malades étaient hospitalisés, rappelle le Dr Jean-Marie Tshibalanga, responsable de l'ONG congolaise AIDS, appuyé par l'Unicef : « Avec l'Unicef, nous avons mis les lits, mais la capacité devenait de plus en plus petite. Nous sommes arrivés à un niveau où nous avions deux malades par lit. C'est comme ça que nous avons envisagé d'ajouter des tentes, pour éviter les contaminations. Aujourd'hui, on est en train de descendre et tout cela, c'est l'impact de tous ces appuis. »
Dans la province du Sud-Kivu, la deuxième phase de la vaccination devrait commencer la semaine prochaine, selon le ministre national de la Santé.