Le roi des Bangangté, S.M Nji Moluh Seidou Pokam veut que ses proches manifestent par une marche non autorisée dans les rues de Bangangté.
Le mot d'ordre donné est de défier le ministre de l'administration territoriale, Paul Atanga, le préfet du Département du Nde et le sous préfet de l'arrondissement Bangangté.
Pourquoi prépare t'il cette manifestation ? Simplement parce qu'une note du sous préfet de l'arrondissement de Bangangté programme la poursuite des consultations aujourd'hui à la chefferie de 3e degré de Tchoudim, qui venait d'avoir son arrêté.
De sources concordantes, le roi avait pu obtenir l'arrêt de ces consultations parce que mentionnent ces sourdes, il avait promis combattre par tous les moyens Menkam Djabia afin qu'il ne soit pas chef dans ce village. Un dignitaire de la chefferie supérieure déclare sous cape qu'il est « aidé dans ce plan visant à mettre en mal le climat social à Bangangté par la reine mère, collègue du ministre de l'administration territoriale ».
Le dignitaire qui a dit se désolidariser du désordre indique que : « ce qui me fait mal c'est que le chef et la reine mère ont dit choisir ce jour pour essayer de saper le morale des conseillers municipaux de la commune de Bangangté qui vont voter le budget 2025 aujourd'hui ».
Plus loin, il renseigne que la reine mère a fait écrire une lettre devenue virale sur les réseaux sociaux où il est dit que les fils et filles Bangangté s'opposent à la sécession. « C'est de la pure manipulation. La reine mère a donné beaucoup d'argent à la presse pour venir filmer cette manifestation non autorisée. Nous n'avons pas de problème à Bangangté. C'est mon roi et la reine mère qui sont en fait le problème. C'est les deux-là qui divisent les fils et filles Bangangté ».
Voici un extrait de la lettre dont parle le signataire : « au lendemain du Congrès Mondial du peuple Bangangte, un affrontement ou des conflits pouvant menacer la paix et cohésion sociale sont à craindre à Bangangte dans le département du Ndé.
En effet, solidaire de leur Chef, les filles et fils Bangangte du Cameroun et de la diaspora disent non, et dénoncent l'annexion de plusieurs villages coutumierement établis et quartiers de Bangangte au profit de la création d'une Zone n'équivalent même pas à un quartier : Tchoudim ».
D'autres proches du roi qui jouent au jeu disent tout de même que cette lettre travestit la réalité sur le terrain. « Mais bon nombre d'entre nous sont prêts à tuer si le roi demande de le faire. Il est inadmissible de faire ça à Menkam Djabia qui est quand même l'un des premiers autochtones de Bangangté avec Menkam Djasue et Menkam Djalang ».