Afrique: Les Galsen Hip Hop Awards, célébration de la culture urbaine en Afrique

C'est LE grand rendez-vous de la culture urbaine au Sénégal et sur le continent : les Galsen Hip Hop Awards avaient lieu ce 18 décembre à Dakar. Une cérémonie très attendue lors de laquelle des artistes venus de 15 pays du continent étaient nommés dans une dizaine de catégories et ont été distingués. L'occasion de faire vivre cette musique et plus largement tout un pan de la scène culturelle.

En dix ans, les Galsen Hip Hop awards se sont imposés parmi les cérémonies de l'industrie musicale sur le continent. Et DJ Eduardo, l'une des grandes voix du style dans les années 1990, le rappelle dès le début de la soirée : « Ce rendez-vous qui est devenu incontournable, puisque tous les ans, c'est une date que l'on fixe pour se retrouver entre acteurs du hip hop. Et croyez-moi : vous êtes parmi les artistes les plus reconnus du monde entier. »

Malgré les couacs techniques, les interprètes se succèdent. Josie, par exemple, conquiert la salle.

Meilleur mix tape, meilleur album, meilleur clip : autant de distinctions attribuées à des artistes malheureusement absents.

« Le hip hop, c'est ce qui nous a bercés »

Momo Beats a, lui, remporté le trophée de meilleur beatmaker de l'année. « Je suis très content, savoure-t-il. Mais je ne suis pas ému, car je sais que j'ai trop bossé cette année. C'est un travail de longue durée qui a donné ces fruits-là. Ça peut m'offrir beaucoup d'opportunités, ça peut me donner de l'aura ».

Pour Africa Nenyoko, un spectateur, cette cérémonie est un moment important pour toute la scène culturelle sénégalaise : « Toute la crème qu'on voit là, c'est la jeunesse de Dakar. Ils sont là ce soir pour célébrer ça. Parce qu'ici, le hip hop, c'est ce qui nous a bercés. Le message du hip hop est très très fort ! »

Au même moment, Magui entre sur scène, avec des paroles en anglais et en wolof sur la place des femmes et les violences qu'elles subissent : le message est fort, la salle applaudit.

Aujourd'hui, nous avons des artistes qui en veulent vraiment. Mais nous sommes au Sénégal et c'est vrai qu'il y a des infrastructures qui manquent. Donc, certains ont besoin d'un bon encadrement.

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