Le Mozambique comme l'île de Mayotte a été durement touché par le cyclone Chido. Aujourd'hui, le bilan du passage de ce météore est particulièrement élevé. Les villes du Nord sont totalement dévastées.
On compte également 120 morts et 380 000 sinistrés. Cette catastrophe survient alors que le pays est secoué par de violentes manifestations de la population contestant les résultats d'élections, présidentielle, législatives et communales. À présent, ce sont les immenses besoins d'aides d'urgence qui focalisent l'attention de la communauté internationale, mais les problèmes électoraux ne sont pas pour autant oubliés.
Une catastrophe climatique sur fond de contestations électorales
Le cyclone Chido a épargné la Grande île, en passant à l'écart de sa pointe Nord, mais ce faisant, il s'est dirigé vers Mayotte qu'il a détruite presque totalement, avant d'aborder les côtes du Mozambique. Il a semé la mort et la destruction sur son passage. 99% des habitations de certains districts sont à l'état de ruine et 380 000 personnes sont devenues des sinistrés. Le bilan des victimes est élevé.
Les chiffres officiels font état de 120 morts. Les organismes internationaux estiment qu'il faut venir très vite en aide à une population totalement désemparée. Cette catastrophe relègue au second plan les problèmes électoraux que connaît le Mozambique en ce moment. Le Mozambique, comme de nombreux pays africains, a connu une série d'élections cruciales, cette année.
La première est la présidentielle qui a eu lieu le 9 octobre et a vu la victoire du candidat du parti Frelimo avec un score de 65%. Ce résultat a été contesté par le candidat d'opposition et de nombreuses manifestations ont eu lieu. Elles ont été réprimées violemment par les forces de l'ordre, faisant 120 morts. Les accusations de fraude ont été nombreuses mais le conseil constitutionnel a annoncé cette semaine que la victoire du candidat du Frelimo ne se discutait pas. A présent, la situation catastrophique du pays après le passage de Chido va peut-être remettre en question la poursuite des contestations.