Deux pays du continent africain, le Tchad et le Sénégal, sont secoués par des affaires de viol qui ont profondément marqué ce début d’année. Deux adolescentes, âgées respectivement de 17 ans et 12 ans, ont été victimes de violences sexuelles dans des circonstances tragiques, suscitant une vive indignation au sein des opinions publiques.
Les deux drames se sont produits dans la nuit du 1er janvier. Au Tchad, une jeune fille de 17 ans, qui rentrait du festival Dari, a été agressée par plusieurs hommes sur le chemin du retour, selon des informations rapportées par RFI. Cette affaire, révélée par des médias locaux, met en lumière une insécurité croissante pour les femmes, même dans les espaces publics.
Quant au Sénégal, le meurtre de Diary Sow, une fillette de 12 ans, a suscité une émotion particulière. Selon nos confrères de Dakaractu, l’agresseur présumé, identifié comme le père de la meilleure amie de la victime, a avoué l’avoir étranglée. Cependant, l’autopsie a révélé qu’elle avait également subi des violences physiques et un viol avant son décès.
Face à ces drames, des associations féministes se mobilisent dans les deux pays, dénonçant la banalisation des violences sexuelles et exigeant des mesures fermes pour protéger les plus vulnérables. Les réseaux sociaux se sont transformés en espaces de revendication, où activistes et citoyens appellent à une justice rapide et exemplaire pour les victimes.
Ces affaires tragiques illustrent une réalité accablante : l’insuffisance des dispositifs de protection des femmes et des filles en Afrique. Elles soulignent également l’urgence de renforcer les lois contre les violences sexuelles et de mettre en œuvre des politiques efficaces pour garantir la sécurité de tous.
Les populations attendent désormais des actes concrets de la part des autorités, tant au Tchad qu’au Sénégal, pour traduire les coupables en justice et prévenir de tels drames à l’avenir.