Selon la FAO, la RDC dispose de près de 80 millions d'hectares de terres arables, 4 millions de terres irrigables, dont 1% seulement est cultivé.
Par ailleurs, l'agriculture paysanne occupe 70% de la population active. Sa végétation peut supporter un élevage d'environ 40 millions de têtes de gros bétail et sa densité halieutique est estimée à 700 000 tonnes de poisson par an. Et avec cette potentialité la RDC est capable de nourrir environ 2 milliards de personnes dans le monde.
Mais force est de constater des millions des Congolais souffrent de la faim et beaucoup d'autres notamment les enfants sont terrassés par la malnutrition.
Malgré les différents programmes qui se sont succédé depuis l'indépendance de la RDC pour booster l'agriculture, ce secteur peine à se développer car le gros des investissements financiers sont alloués au secteur minier.
A ce jour, on parle de la revanche du sol sur le sous-sol. Mais pour certains experts en agro-alimentaire, ce slogan risque de ne pas porter des fruits aussi longtemps que les agriculteurs ne vont bénéficier des facilités pour accéder aux semences et autres intrants agricoles.
Mais la grande question est celle de savoir pourquoi la RDC n'arrive pas à emboiter à ses pays voisins et faire en sorte qu'il n'importe plus des produits comme le maïs et autres denrées alimentaires ?