Luanda — Le Gouvernement angolais a salué la création du Comité présidentiel ad hoc de l'Union africaine sur la crise au Soudan, encourageant les parties à participer à la réunion prévue ce mois-ci, à Kampala, en Ouganda.
Dans une déclaration rendue publique mercredi, l'Angola déclare suivre avec une grande préoccupation la poursuite du conflit militaire au Soudan, qui a éclaté le 15 avril 2023.
Il s'est dit préoccupé par la prévalence du conflit, qui s'aggrave, avec un impact direct sur la population et les plus de sept millions de personnes ayant besoin d'une aide humanitaire, les personnes déplacées et les réfugiés, ainsi que la destruction d'infrastructures importantes pour le développement socio-économique du pays.
Dans ce contexte, l'Angola exprime sa préoccupation face à l'attentat à la bombe contre la résidence officielle de l'ambassadeur des Émirats arabes unis et, compte tenu de ces événements, appelle les parties au conflit à observer et à faire respecter la Convention de Vienne sur l'établissement de relations diplomatiques, internationales, le droit humanitaire international et la loi internationale sur les droits de l'homme.
Enfin, il exhorte les parties impliquées dans le conflit à donner la priorité à la voie du dialogue inclusif et du rétablissement de la normalité constitutionnelle, en harmonie avec la Charte des Nations Unies et l'Acte constitutif de l'Union africaine.
Depuis avril 2023, deux groupes militaires se battent pour le pouvoir au Soudan : les Forces armées soudanaises (FAS) et les Forces de soutien rapide (FAR).
Le conflit a commencé après une série de désaccords entre les deux groupes sur le partage du pouvoir, qui ont suivi le coup d'État militaire de 2021.
La guerre a fait plus de 20 000 morts et contraint des millions de personnes à fuir leurs foyers depuis avril 2023, portant le nombre de personnes déplacées à environ 13 millions.