- Le Rwanda déclare la fin de l'épidémie du virus de Marburg, le centre de traitement est fermé après la réussite des mesures d'endiguement.
- Le foyer a été attribué à des chauves-souris vivant dans des grottes, ce qui a entraîné 66 cas, un taux de mortalité de 23 % et 51 guérisons.
- Les mesures de réaction rapide, notamment l'isolement, la recherche des contacts et l'administration de vaccins, sont essentielles pour contrôler la propagation du virus.
Le Rwanda a déclaré la fin de l'épidémie du virus de Marburg et a fermé son centre de traitement après près de deux semaines sans nouveaux cas et un mois sans décès.
Le dernier patient est sorti il y a une semaine, selon le ministre de la santé Sabin Nsanzimana. La confirmation officielle de l'Organisation mondiale de la santé interviendra après une période de 42 jours sans nouveaux cas.
L'épidémie, imputable à des chauves-souris vivant dans des grottes, a débuté en septembre et a entraîné 66 cas et un taux de mortalité de 23 %, avec 51 guérisons. Des mesures d'intervention rapide, notamment l'isolement, la recherche des contacts et l'administration d'un vaccin expérimental, ont permis d'endiguer le virus. Le Rwanda a également utilisé le remdesivir de Gilead Sciences pour le traitement d'urgence.
Points clés à retenir
La réponse proactive du Rwanda à la maladie de Marburg, un virus dont le taux de mortalité était élevé lors des épidémies précédentes, met en évidence les améliorations apportées à son système de santé. En isolant rapidement les cas, en utilisant des traitements expérimentaux et en surveillant les zones à haut risque, le Rwanda a limité la propagation du virus. Les autorités sanitaires cherchent maintenant à développer les capacités de préparation, en surveillant les sources de Marburg et en affinant les protocoles d'urgence pour se prémunir contre de futures épidémies, renforçant ainsi la résilience de la région face aux maladies infectieuses.