La valorisation de l'économie nationale et la célébration du vivre ensemble font partie des axes sur lesquels entendent surfer les promoteurs du Fopac pour drainer le public à l'esplanade de la salle polyvalente de la communauté urbaine de Bafoussam du 16 décembre au 06 janvier 2025.
«Il est question de se réinventer pour servir au public et aux partenaires un événement attractif. » Commissaire général de la Foire promotionnelle et artistique, Léopold Nguelo, plus connu sous le pseudonyme de « Jan Byg Mop Njansan», croit que la cinquième édition de la foire promotionnelle, artistique et commerciale de Bafoussam (Fopac) sera une réussite.
Cette position, il l'a fait savoir lors de la conférence de presse organisée ce mardi 19 novembre 2024 par le comité d'organisation de la Foire promotionnelle et artistique de Bafoussam. Cette rencontre avec les hommes des medias s'est tenue dans la salle polyvalente de la communauté urbaine de Bafoussam. Un espace où le commissaire général de cette foire a déjà été ses bureaux pour l'enregistrement des participants.
Des boxeurs de la région de l'Ouest vont livrer des combats
Une centaine de potentiels exposants et des grandes entreprises basées à Bafoussam se sont déjà manifestées pour participer à cette messe, économique, culturelle, artistique et sportive prévue du 16 décembre 2024 au 06 janvier 2025 à l'esplanade de la salle polyvalente de la communauté urbaine de Bafoussam. Cette initiative envisagée et portée Ousheni, patron de sociétés et promoteur de Sun City à Bafoussam, connaitra plusieurs innovations pour attirer le public.
A côté des prestations culturelles des artistes internationaux et nationaux à la notoriété établie, des boxeurs de la région de l'Ouest vont livrer des combats au courant de cette foire promotionnelle et artistique. Ousheni assure aussi qu'il tiendra compte des artisans déplacés internes de la crise anglophone à qui il offrira deux stands. Pour lui, il est question de magnifier «le vivre ensemble» et de contribuer à la promotion de l'économie nationale. Une option appuyée par son communicateur, Frank Cyrille Nkwendjeu. « Nous allons faire avec les artisans locaux. Ils doivent vendre sur le site de la foire des produits labélisés et certifiés « bon pour la consommation » », explique-t-il.
Suivre la logique impulsée par Ousheni en se comportant comme des acteurs
Grand Reporter au journal régional Ouest-Echos et président régional du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc), René Mbondjeu, salue le courage et la témérité des organisateurs de l'acte 5 du Fopac. Il questionne néanmoins, comme de nombreux autres journalistes et hommes de medias invités lors de ce point de presse, sur leur capacité a drainé les foules, à rentabiliser et à pérenniser le Fopac à Bafoussam.
Face à cette préoccupation, Ousheni et ses lieutenants font savoir qu'ils croient « à la ville de Bafoussam qui mérite aussi de se mouvoir au plan économique, culturelle et artistique ». Précisément, Léopold Nguelo invite les hommes des medias à suivre la logique impulsée par Ousheni en se comportant comme des acteurs et non, comme des spectateurs. Ainsi, la mise en oeuvre d'une communication attractive sur les nouveaux medias est envisagée.
Tout comme la mobilisation des medias classiques, notamment les radios locales, est envisagée. « On a essayé plusieurs fois sans succès. On ne s'est pas découragée. Nous sommes là, pour cette édition, avec des idées novatrices et mobilisatrices », conclut Léopold Nguelo.