Après avoir contribué à la victoire du Oui dans la province de la Ngounié, particulièrement à Mouila, capitale provinciale, Nicaise Moulombi s'est envolé pour Bakou, en Azerbaïdjan, théâtre de la Cop29 sur l'action climatique. Il prend part à cet événement parallèle de haut niveau sur l'expérience des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale( CEEAC) dans la préparation des rapports de transparence.

La conférence de Bakou de 2024 sur les changements climatiques, ou COP 29, se déroule du 11 au 22 novembre 2024 dans la capitale de l'Azerbaïdjan. C'est la 29e conférence des Parties sur le Climat organisée par l'Organisation des Nations Unies. Nicaise Moulombi, président exécutif du Réseau des Organisations de la Société Civile pour l'Economie Verte en Afrique Centrale (ROSCEVAC) y prend part, aux cotés de la la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale( CEEAC).

En Afrique Centrale, la Commission de la CEEAC, organe d'exécution de l'instrument d'intégration régionale, consciente des faiblesses de la région dans la mise en oeuvre du cadre MRV existant dans la région a lancé, depuis 2022, l'initiative d'un Hub Régional pour la transparence de l'action climatique, avec l'appui de l'Initiative pour la transparence de l'Action Climatique (ICAT).

Ce Hub a pour mission d'accompagner les Etats Membres dans la mise en place des systèmes de MNV complets et pérennes et encourager les échanges d'expériences entre les Etats. Pour la gestion de cette initiative pionnière au plan mondial, une Unité de Coordination et de Gestion dudit hub a été créé et basée au Centre d'Applications des Prévisions Climatiques en Afrique Centrale (CAPC-AC) à Douala au Cameroun.

Afin de renforcer de manière significative les efforts communs dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques, les États Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ont adopté et ratifié l'Accord de Paris en décembre 2015, en s'appuyant sur des données scientifiques rigoureuses. Ce nouvel accord international sur le climat, est structuré par des dispositions robustes, est conçu pour assurer son succès durable.

Il faut noter que cet événement a vu la présence des ministres de la RDC, du Cameroun, du Burundi, d'Angola, de Saotomé, de Guinée Equatoriale, du Gabon et la République centrafricaine ont été représentés par leurs points focaux du Conseil climat.