Le PCRN dénonce l'interdiction d'une marche contre les féminicides à Douala
Le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) a vivement protesté contre la décision des autorités administratives d'interdire une marche pacifique organisée pour rendre hommage aux victimes de féminicides à Douala. Cette interdiction, selon le parti, constitue une atteinte grave aux droits de l'homme et un mépris pour la mémoire des victimes.
Dans un communiqué publié le 22 novembre 2024, le PCRN dénonce une "double violence" : non seulement les femmes ont été victimes de violences physiques, mais leurs familles se voient désormais refuser le droit de manifester leur douleur et de réclamer justice. Le parti souligne que cette interdiction est d'autant plus inacceptable que la marche avait été dûment déclarée auprès des autorités compétentes.
Une répression des voix dissidentes ?
Le PCRN accuse le pouvoir en place de chercher à étouffer toute forme de contestation et de réprimer les voix dissidentes. En interdisant cette marche, les autorités envoient un message clair : elles ne tolèrent pas que l'on s'élève contre les injustices et les violences faites aux femmes.
Un enjeu de société
La question des violences faites aux femmes est un problème de société qui touche de nombreux pays, dont le Cameroun. Il est essentiel de permettre aux organisations de la société civile et aux partis politiques de mener des actions de sensibilisation et de mobilisation pour lutter contre ce fléau.
Un appel à la mobilisation
Le PCRN appelle l'opinion publique nationale et internationale à se mobiliser pour soutenir les victimes de violences faites aux femmes et à exiger le respect des droits humains. Le parti réaffirme son engagement à défendre les causes justes et à lutter pour un Cameroun plus égalitaire et respectueux des droits de tous et de toutes.