La grande campagne médiatique et arrestations arbitraires visant les cadres du Groupe Fokou au Gabon révèlent une volonté manifeste de nuire, qui s'apparente à une attaque ciblée contre les entreprises étrangères opérant au Gabon. Cette situation exige une intervention urgente des autorités camerounaises, notamment par le biais du Ministère des Relations Extérieures (Minrex), pour protéger les intérêts des ressortissants camerounais.
Concernant les accusations portées contre le Groupe Fokou, il est essentiel de noter que la gestion des produits périmés dans les entreprises de grande distribution est une pratique normale, même en Occident. Les produits dépassant leur date de péremption ne sont pas immédiatement détruits, mais conservés pour des besoins comptables ou pour justifier les stocks.
Dans ce cas précis, les perquisitions ont été effectuées dans les entrepôts de stockage et non sur les rayons d'expositions destinés à la clientèle, ce qui soulève des interrogations. En effet, il est pratiquement inévitable de trouver des produits périmés dans les entrepôts de grandes entreprises, tout comme dans les pharmacies. Constatez que le reportage largement partagé révèle des produits de matières 1ere périmés de quelques jours pour le cas coca cola (24 novembre 2024) ; rien ne prouve que ça devrait être utilisé dans la production.
En Occident et même au Cameroun, des produits non conformes trouvés en rayon entraînent habituellement des sanctions administratives comme des amendes ou la saisie des stocks, mais jamais des mesures aussi extrêmes que la fermeture d'une entreprise ou la torture de ses employés comme c'est le cas au Gabon. Cette procédure habituelle ne semble pas avoir été respectée dans ce cas au Gabon, renforçant l'idée d'une cabale visant à discréditer le Groupe Fokou.
Cette situation dépasse un simple contrôle de conformité et semble orchestrée pour porter atteinte à l'image et aux activités de cette entreprise étrangère. Le caractère hollywoodien de ces actions laisse penser à une manœuvre visant à fragiliser la présence d'investisseurs étrangers au Gabon, au détriment de l'économie locale et des relations bilatérales. Fokou étant le 3eme plus grand employeur du pays après l'État et Olam.