- Dakar, la capitale du Sénégal, est arrivée en tête de l'indice IQAir de la pire qualité de l'air parmi les grandes villes cette semaine, alors qu'un nuage de poussière du désert du Sahara a recouvert le nord du Sénégal.
- L'Organisation mondiale de la santé recommande des niveaux de qualité de l'air inférieurs à 45 microgrammes par mètre cube, mais la concentration à Dakar a dépassé 1 000
- Les vents annuels de l'Harmattan, qui transportent la poussière du désert à travers l'Afrique de l'Ouest de novembre à mars, exacerbent les affections respiratoires telles que l'asthme et la bronchite.
Dakar, la capitale du Sénégal, est arrivée en tête de l'indice IQAir de la pire qualité de l'air parmi les grandes villes cette semaine, alors qu'un nuage de poussière du désert du Sahara a recouvert le nord du Sénégal. Mercredi, Dakar a obtenu un score de 392, bien au-dessus du seuil dangereux de 300. L'Organisation mondiale de la santé recommande des niveaux de qualité de l'air inférieurs à 45 microgrammes par mètre cube, mais la concentration à Dakar a dépassé les 1 000.
La visibilité dans la ville est tombée en dessous de 500 mètres, perturbant la vie quotidienne. La pêche, qui est une activité économique vitale, a été réduite car de nombreuses personnes sont restées à terre pour des raisons de sécurité. Les activités de plein air ont cessé et les autorités sanitaires ont exhorté les habitants, en particulier les enfants, les personnes âgées et les personnes souffrant de troubles respiratoires, à rester à l'intérieur et à porter des masques.
Les vents annuels de l'Harmattan, qui transportent la poussière du désert à travers l'Afrique de l'Ouest de novembre à mars, exacerbent les affections respiratoires telles que l'asthme et la bronchite. À Dakar, où les affections pulmonaires touchent au moins 10 % de la population, les médecins constatent une augmentation des cas chez les enfants, ce qui reflète la détérioration de la qualité de l'air.
Points clés à retenir
Les vents de l'Harmattan soulignent le double défi sanitaire et économique posé par les conditions environnementales à Dakar. Les tempêtes de poussière perturbent la vie quotidienne, réduisent les revenus des pêcheurs et entravent les exercices physiques, essentiels à la culture de la ville.
La prévalence croissante des problèmes respiratoires, en particulier chez les enfants, exige une attention urgente à la qualité de l'air urbain. Pour une ville qui dépend fortement des activités de plein air et de la pêche, les effets de ces tempêtes ne se limitent pas à la santé, mais touchent également les moyens de subsistance, un seul jour sans eau entraînant des risques économiques considérables. Des solutions à long terme, notamment la surveillance de la qualité de l'air et des interventions de santé publique, sont essentielles pour atténuer les effets de ce phénomène saisonnier sur la population et l'économie de Dakar.