Mali: Ligue des champions - L'EST gagne à Bamako et file en quarts - Des choix et des hommes...

14 Janvier 2025

A Bamako, Laurentiu Reghecampf a fait les bons choix, sachant motiver sa troupe et, surtout, amener ses joueurs à rester concentrés jusqu'au coup de sifflet final. Les « Sang et Or » ont pu revenir ainsi avec la qualification en poche aux quarts de finale.

Contrairement à leur attitude au Caire une semaine plus tôt, Laurentiu Reghecampf et ses hommes ont eu la bonne attitude à Bamako, livrant le match qu'il faut. La victoire est, certes, courte, mais l'essentiel a été fait sans que les joueurs ont eu à se compliquer la tâche. On ne va pas aller jusqu'à dire que Elias Mokwana et ses camarades ont livré le match parfait. Néanmoins, ils ont su faire preuve de réalisme en se montrant d'abord prudents en première mi-temps, réussissant à calmer les ardeurs des attaquants maliens, particulièrement dangereux durant les dix premières minutes de jeu, avant que les défenseurs et les joueurs du milieu ne réussissent à les stopper tout net.

Ce qui est bien c'est qu'à aucun moment, les joueurs de l'Espérance ne sont tombés dans la précipitation et ce n'est qu'en deuxième mi-temps que la machine "sang et or" a carburé à plein régime, un petit quart d'heure durant le temps qu'Elias Mokwana mette la balle dans les filets deverses. Par la suite, il fallait gérer l'ascendant, mais sans commettre les erreurs du Caire.

Belaïli jusqu'au bout

Parmi les erreurs faites au Caire, les remplacements simultanés de Youssef Belaïli et Yan Sasse, deux avants qui pesaient lourdement sur les défenseurs de Pyramids, même sans ballon, étant qu'ils étaient surveillés en permanence, ce qui permettait d'ouvrir des brèches. Au Caire, c'est Youssef Belaïli qui a demandé à être remplacé. Parallèlement, Yan Sasse qui ne pouvait pas jouer un match entier vu qu'il revient de blessure. La suite, tout le monde la connaît.

Des changements forcés, certes, mais qui ont conduit à deux erreurs, permettant aux Cairotes de s'imposer dans le temps additionnel

A Bamako, Belaïli a fait le sacrifice de jouer un match entier étant donné que Sasse n'a pas encore 90 minutes dans les jambes. L'avantage avec Belaïli est que même quand il joue sans ballon, il a cette faculté de faire diversion et de bloquer avec lui un défenseur, voire deux.

Tka libère une place supplémentaire

Pour permettre une meilleure transition rapide au niveau de l'entrejeu, le coach "sang et or" a fait le choix de faire entrer Aholou à la place de Azouni et Ogbelu en remplacement de Ben Ali. Quant à Houssem Tka, il s'est reconverti en arrière droit à la place de Ben Ali. Et à vrai dire, Houssem Tka a si bien réussi son rôle d'arrière droit, qu'il offre désormais une nouvelle perspective pour Laurentiu Reghecampf. Il est vrai que ce n'est pas la première fois de sa carrière qu'il occupe ce poste, il faut penser plus souvent à l'option de le garder sur le terrain et le décaler, si besoin est ,sur le flanc droit de la défense pour libérer une place supplémentaire à l'entrejeu.

Bref, Laurentiu Reghecampf a fait les choix adéquats à Bamako et ses hommes ont livré le match qu'il faut.

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