Cameroun: Les églises et les ONG dans le rétroviseur du gouvernement
C’est lors de la conférence semestrielle des gouverneurs que le ministre de l'Administration territoriale du Cameroun, M.Paul Atanga Nji, a annoncé des mesures strictes concernant les églises opérant sans autorisation officielle. Il a précisé la fermeture de toutes les églises non enregistrées d'ici le 15 janvier 2025, soulignant que seul le président Paul Biya a le pouvoir d'autoriser le fonctionnement d'une église au Cameroun.
Le XXIe siècle est marqué par de nombreuses dérives dans le cercle religieux, telles que l'escroquerie, les abus sexuels et les vols, perpétrés par des individus se présentant comme des « pasteurs ». Ces pratiques, commises dans des lieux considérés comme sacrés, nourrissent une méfiance croissante envers certaines organisations religieuses (Source allAfrica)
Congo : Le Pracac arrête son budget 2025 à plus 10 milliards FCFA
Le budget de l’exercice 2025 du Le Projet régional d’amélioration des corridors de transport routier et fluvial en Afrique centrale (Pracac) a arrêté à 10 milliards 615 millions FCFA. Le comité de pilotage du Pracac a validé mardi 24 décembre à Brazzaville, ce budget annuel au cours de sa session inaugurale.
Selon adiac-congo, plus de 82% des activités retenues pour le prochain exercice portent sur le dragage, le drainage ainsi que les révisions ou réalisations des études relatives à la construction des ports et quais d’Impfondo, de Bétou, de Mossaka, de Liranga et de Makotimpoko, dans la partie Nord du pays. Lancé en mars 2024, le Pracac est financé par la Banque mondiale à hauteur de 53 milliards FCFA. Il vise entre autres à améliorer les corridors de transport en Afrique centrale, le commerce, l’inclusion socio-économique… (Source Journal de Brazza)
Kabila et Katumbi unis contre toute réforme Constitutionnelle en RDC
Joseph Kabila Kabange, ancien président de la République Démocratique du Congo (RDC), et Moïse Katumbi Chapwe, leader du parti politique Ensemble pour la République, ont uni leurs voix ce jeudi 26 décembre à Addis-Abeba, en Éthiopie. Lors de cette rencontre stratégique, les deux figures politiques ont exprimé leur opposition ferme à toute réforme constitutionnelle visant à instaurer une présidence à vie ou à consolider un régime autoritaire en RDC.
Dans un communiqué signé par Olivier Kamitatu, les deux leaders ont qualifié cette réforme d’illégale et dangereuse, insistant sur le respect des dispositions constitutionnelles. « Le pouvoir appartient au peuple, et la démocratie impose des limites claires. Toute tentative de s’écarter de ce principe est inacceptable », ont-ils déclaré. (Source Journal de Kinshasa)
Cyclone Chido à Mayotte : La France débute la campagne de rapatriement des sinistrés vers les Comores
Au total, 436 personnes, dont 23 étrangers, sont arrivées mercredi 25 décembre en fin d’après-midi à Anjouan, en provenance de Mayotte. L’initiative, mise en place par la préfecture de Mayotte, sert à faciliter le départ vers les Comores voisines de toutes les personnes désirant quitter Mayotte après le cyclone Chido qui a ravagé l’île le samedi 14 décembre dernier. Les arrivants à Anjouan décrivent un climat chaotique à Mayotte, où tout manque, malgré le temps qui passe et la mobilisation.
Près de 15 jours après le passage à Mayotte lu cyclone Chido, le quotidien des Mahorais est toujours autant impacté. (Source RFI)
En Algérie, le président Tebboune annonce des mesures d’« apaisement » et la libération de 2 471 détenus
Les noms des personnes concernées n’ont pas été précisés, mais cette décision inédite pourrait en théorie bénéficier à l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, arrêté le 16 novembre.
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé dans un communiqué, mercredi 25 décembre, « des mesures de grâce présidentielle au profit de 2 471 détenus » et « des mesures d’apaisement » pour « huit détenus [en détention provisoire] dans l’attente des procédures d’enquête et de jugement ». Les noms des personnes concernées et les modalités de ces mesures « d’apaisement » n’ont pas été précisés, mais certains juristes espèrent qu’elles consisteront en l’abandon des poursuites et la libération des détenus. « C’est exceptionnel et inhabituel », indique une source judiciaire. (Source Lemonde Afrique)
Sénégal : Le PM Sonko présente sa DPG ce vendredi
La longue attente touche à sa fin. Huit mois après sa nomination, Ousmane Sonko va enfin dévoiler l’orientation que son gouvernement compte impulser pour répondre aux attentes des Sénégalais. Initialement prévue plus tôt, sa Déclaration de politique générale (DPG) avait été repoussée en raison de l’instabilité politique qui prévalait.
En effet, lors de sa prise de fonction, M. Sonko faisait face à une situation délicate : son parti ne disposait pas de la majorité à l’Assemblée nationale. Cette configuration avait même suscité des menaces explicites de motion de censure de la part de la majorité d’alors, compromettant tout projet de gouvernance stable. (Source apanews)
Burkina Faso : Le Premier ministre attendu devant le Parlement
Nommé chef du gouvernement le samedi 7 décembre 2024, Jean-Emmanuel Ouédraogo présentera sa Déclaration de politique générale (DPG) ce vendredi 27 décembre 2024 devant l’Assemblée législative de Transition (ALT), selon un communiqué de la Primature.
Lors de cette session, le Premier ministre exposera les priorités et la feuille de route de son gouvernement, visant à concrétiser les projets majeurs pour le pays. Cette démarche constitue également une étape clé pour obtenir la confiance de l’ALT et asseoir sa légitimité à la tête de l’exécutif. (Source beninwebtv)
Décès de Johan Bounda au Gabon : 2 officiers généraux et 8 agents dans le viseur de la justice
Le décès dans des circonstances tragiques du second maître de la Marine nationale Johan Bounda n’a pas manqué de susciter une réaction forte des plus hautes autorités. Ainsi, dans un communiqué rendu public ce mercredi 25 décembre 2024 sur les antennes de Gabon 1ère, le ministère de la Défense nationale par la voix du lieutenant-colonel Ossiba Christian a annoncé l’ouverture d’une enquête qui a déjà donné lieu à l’audition de deux officiers généraux et à la détention préventive de 8 agents suspectés d’être les auteurs de ce crime.
C’est le samedi 21 décembre que le corps du jeune militaire avait été retrouvé sans vie à la morgue de l’hôpital d’instruction des armées Omar Bongo. Selon les premières informations, il aurait été entendu par les services de la Direction Générale des Contre-Ingérences et de la Sécurité Militaire (DGCISM), communément appelée B2, à la suite d’accusations liées à un supposé vol d’argent et de bijoux au domicile du Général de Corps d’armée Jean Martin Ossima Ndong, actuel secrétaire général du ministère de la Défense nationale. (Source GabonMediaTime)
Indice d’attractivité et de stabilité 2024 : Le Maroc en tête du classement en Afrique
En 2024, le Maroc continue de briller sur la scène africaine en se hissant à la première place de l’Indice d’Attractivité et à la deuxième position de l’Indice de Stabilité, un progrès salué par l’Institut Amadeus. Ces performances illustrent la résilience économique et la pertinence des réformes engagées sous la Vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Une dynamique portée par une diversification économique, des infrastructures modernes et une gouvernance exemplaire, qui conforte le Royaume comme modèle de stabilité et d’attractivité sur le continent.
En 2024, le Maroc occupe la première position de l’Indice d’Attractivité et se classe deuxième pour l’Indice de Stabilité, gagnant une place par rapport à 2023. Ces résultats publiés par l’Institut Amadeus, témoignent de la résilience du Royaume et de la pertinence des stratégies économiques mises en œuvre sous la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. (Source Africa 24)
Au Tchad, une base militaire française rétrocédée après le début du retrait de la France
Après la suspension de l'accord militaire entre Paris et N'Djamena au début du mois de décembre, l'état-major tchadien a annoncé jeudi qu'une première base militaire française, celle de Faya, avait été rétrocédée à l'armée tchadienne.
La base militaire française de Faya, au Tchad, a été rétrocédée jeudi 26 décembre à l'armée tchadienne, moins d'un mois après l'annonce surprise de la suspension de l'accord militaire entre Paris et N'Djamena, a annoncé l'état-major tchadien dans un communiqué transmis à l'AFP. (Source France 24)