La suspension de l'USAID - Un coup dur pour l’Afrique ou une opportunité de réajustement ?
L'annonce de la suspension de l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) en Afrique a provoqué une onde de choc sur le continent. Longtemps considérée comme un levier essentiel du développement, l'Agence américaine finançait de nombreux projets dans les domaines de la santé, de l'éducation et des infrastructures.
Aujourd'hui, cette coupure brutale pose une question centrale, celle de savoir si l'Afrique peut se passer de cette manne financière ou alors si elle doit revoir en profondeur sa stratégie de financement du développement.
Depuis son retour au pouvoir en janvier 2025, le président américain, Donald Trump, avait amorcé un repli des États-Unis sur eux-mêmes en matière d'aide internationale. (Source allAfrica)
L’Union africaine impuissante face au conflit en RDC
Le 25 janvier, le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki, a exprimé sa « profonde inquiétude » à l'égard de l'embrasement dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Le lendemain soir, les soldats du groupe armé du M23 (« Mouvement du 23 mars ») entraient dans la ville de Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Deux jours plus tard, le 28 janvier, le conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'instance panafricaine se réunissait en urgence, en présence de Kacou Houadja Léon Adom, le ministre des Affaires étrangères de la Côte d'Ivoire qui assurait la présidence tournante du CPS en janvier, ainsi que de Bankole Adeoye, le commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité de l'UA. (Source Le Point)
Pour dénonciation de délestage, un influenceur gabonais passe par la case prison
Après une longue coupure d’électricité, des activistes gabonais ont fait état de l’interpellation puis de la libération de Novelas Overmax, à la suite de la diffusion d’une de ses vidéos tournée aux urgences de l’hôpital général, en plein délestage.
Coupures électriques et répression des réseaux sociaux sont les deux mamelles de la déprime africaine. Au Gabon, où le général Oligui Nguema regrette l’héritage d’un système énergétique « fragile où les infrastructures fonctionnent à flux tendu », les coupures d’électricité ne font pas que plonger les citoyens dans une obscurité ennuyeuse. Comme dans bien des pays du continent, le manque de « jus » a des conséquences dramatiques, notamment sur le fonctionnement du système de santé. (Source Jeune Afrique)
Le Tchad présente son nouveau gouvernement sous la direction d’Alla Maye Halina
Le secrétaire général de la présidence tchadienne, Mahamat-Ahmad Alhabo, a annoncé jeudi à la télévision nationale la publication d’un décret présidentiel dévoilant la composition du nouveau gouvernement d’Alla Maye Halina, reconduit Premier ministre il y a deux jours.
Le gouvernement se compose de 37 membres, dont cinq ministres d’État, trois ministres délégués et huit secrétaires d’État. Cette nomination a été faite après des consultations avec le nouveau Premier ministre, selon la présidence. (Source beninwebtv)
La croisade d'un élu américain contre le président Saied intrigue en Tunisie
Salve de publications sur X, échange de missives avec une parlementaire tunisienne... Depuis plusieurs jours, un élu républicain américain connaît une improbable notoriété en Tunisie en raison de ses virulentes critiques contre le président Kais Saied.
M. Saied s'est octroyé les pleins pouvoirs lors d'un coup de force à l'été 2021. Depuis, ses opposants ainsi que des ONG dénoncent une "dérive autoritaire". "L'aide (américaine) devrait être coupée et des sanctions devraient être imposées jusqu'au rétablissement de la démocratie en Tunisie", a lancé Joe Wilson dans l'une de ses nombreuses publications sur le sujet sur X. Joe Wilson, un partisan du nouveau président Donald Trump qui représente la Caroline du Sud au Congrès des Etats-Unis, a pris pour cible le chef de l'Etat tunisien, le qualifiant de "dictateur". (Source VOA Afrique)
Burkina : le PM salue la résilience agricole dans le Centre-Nord
Selon un communiqué du Service de communication de la Primature, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a effectué une visite technique des sites agricoles de la région du Centre-Nord.
La tournée a permis d’examiner les sites de production dans plusieurs localités, notamment à Tingrésséné, où une ferme intégrée de trois hectares a été inspectée. Le site combine plusieurs activités agricoles, dont l’élevage ovin, la pisciculture, l’apiculture et l’aviculture.
Au secteur 6 de Kaya, les services de la Primature rapportent qu’un périmètre maraîcher de trois hectares a été visité. Le site emploie 102 exploitants, dont 75 Personnes Déplacées Internes (PDI), selon les chiffres officiels communiqués. (Source apanews)
Sénégal : 1,6 milliard USD pour booster les PME et PMI
Au Sénégal, un projet de financement d’un montant de 1,6 milliard de dollars a été initié par les autorités du pays pour appuyer les Petites et Moyennes entreprises (PME) ainsi que les Petites et Moyennes Industries (PMI). Cette initiative est annoncée le 4 février 2025, à l’occasion d’une réunion préparatoire pour le 4ème Forum de la PME, prévu le 18 février. L’intention est de simplifier l’accès au financement, qui constitue un défi majeur pour ces sociétés, tout en améliorant leur compétitivité.
Le Sénégal franchit un jalon significatif pour l’évolution de ses Petites et Moyennes Entreprises (PME) et Petites et Moyennes Industries (PMI). Au cours d’une réunion préparatoire le 4 février 2025 pour le 4ème Forum de la PME, qui se déroulera du 18 au 20 février, des établissements financiers ont déclaré que 1000 milliards de FCFA seront mobilisés pour soutenir ces entreprises clés. Cette action résulte d’une collaboration entre le secrétariat d’État dédié au développement des PME-PMI, l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME) et divers intervenants financiers locaux. (Source Africa24)
Éliminatoires mondial 2026 : La FIFA suspend le Congo ?
La Fédération internationale de football association a suspendu ce jeudi les équipes nationales de ce pays de toutes compétitions continentales et mondiales jusqu’à nouvel ordre.
La décision est tombée le 06 février 2025. Les équipes nationales de football du Congo sont suspendues de toutes compétitions continentales et mondiales. La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a rendu publique sa décision dans la nuit de jeudi. Un coup dur pour les « Les Diables Rouges » du Congo qui pourraient ne pas continuer les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, dont la suite est prévue d’ici le mois de mars prochain. (Source Lebledparle)
Traque des médecins burundais : les syndicats dénoncent une violation des droits humains
Cinq médecins généralistes sont déjà écroulés au cachot du Service national des renseignements burundais. Accusés « d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat », ces derniers réclamaient l’augmentation de leurs salaires dans les structures sanitaires où ils prestent. « Tout le corps médical risque d’entamer un mouvement de grève si rien n’est fait », lâchent nos sources. La Fédération nationale des syndicats du secteur de la santé (FNSS) dénonce une violation notaire des droits de l’Homme.
« C’est une situation insupportable. On ne travaille plus à l’aise de peur d’être arrêtés ». Certains médecins vivent actuellement dans une peur panique. Cela après la rafle de cinq médecins généralistes burundais perpétrée entre les 27 et 31 janvier 2025. (Source Iwacu)
Mali : 2000 ex-combattants des anciens mouvements alliés de l’État bientôt intégrés dans l’armée
Le gouvernement de la transition du Mali a annoncé, hier jeudi, sa volonté d’activer son programme de démobilisation, désarmement et réinsertion des ex-combattants des groupes armés privés.
Environ 2000 ex-combattants alliés de l’Etat seront intégrés dans les forces armées maliennes. Le Ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion Nationale, le Général de corps d’armée Ismaël Wagué , a reçu successivement , le jeudi 6 février 2025, à Bamako les responsables des groupes armés pour les informer et discuter sur les contours de la mise en œuvre de ce programme de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Intégration (DDR-I). (Source maliweb)